RDC : ARC, Kamitatu et Konde toujours aux affaires

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« Imposture » : c’est le mot choisi par le comité directeur de l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC) pour qualifier l’acte posé par Elysée Munembwe et Gaston Kisanga, en violation des statuts et du règlement intérieur de ce parti.

Dans sa réplique, le comité directeur de l’ARC a brandi les dispositions pertinentes des statuts et du règlement intérieur de sa formation politique pour dénier à la questeure de l’Assemblée nationale le droit de sanctionner des cadres et de restructurer le parti.

Pour les hauts cadres de l’ARC, Elysée Munembwe, transfuge du RCD /Goma, n’est ni fondateur, ni cofondateur du parti dont l’initiateur et l’autorité morale est Olivier Kamitatu, ancien ministre du Plan.

Le comité directeur de l’ARC n’exclut pas l’hypothèse d’engager des poursuites judicaires contre ceux qu’il considère comme des imposteurs.

Choqué par le fait que son nom a été repris sur la liste des « dissidents » en qualité de « Secrétaire général chargé de la mobilisation », Tshitenge a martelé n’avoir jamais été contacté ni donné son accord à l’initiative des frondeurs.

Il a réaffirmé sa loyauté à la ligne tracée par l’initiateur du parti à l’intérieur du G7 pour le respect de la Constitution.

Tshitenge demande aux « dissidents » d’attendre le Congrès du parti, qui s’ouvre le 7 novembre 2015 pour afficher leurs ambitions. Il estime que la manière cavalière d’exclure le président et l’initiateur du parti ne peut que fragiliser l’ARC à la veille des échéances électorales.

Il faut noter que 10 députés de l’ARC, parmi lesquels Boris Mbuku, ont réitéré leur soutien au président du parti, Konde Vila Kikanda, et à son initiateur, Olivier Kamitatu.

EW

Un article de Le Phare

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