RDC : Condamnée dans le même procès qu’Eddy Kapend, l’ancienne secrétaire particulière de LD Kabila, Nelly Twite a aussi bénéficié de la grâce présidentielle

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Nelly Twite

L’ancienne secrétaire particulière du président Laurent Désiré Kabila figure parmi les graciés remis en liberté la semaine dernière.

Nelly Twite avait été arrêtée en janvier 2001 puis condamné en 2003, aux cotés du colonel Eddy Kapend, à 20 ans de prison pour complicité dans l’assassinat de l’ancien chef d’Etat Laurent Désiré Kabila.

La natif de Kabalo et licenciée en Sciences Politique et Administrative de l’Université de Lubumbashi a fait ses débuts en politique au sein du Parti démocrate et social-chrétien (PDSC), d’André Boboliko Lokonga.

En septembre 1995 elle a représenté les femmes du PDSC/Katanga au congrès de ce parti tenu au palais de la nation, à Kinshasa.

C’est en 1997, après quelques mois au sein l’administration du gouvernorat du Katanga, qu’elle a rejoint Kinshasa oú elle occupera le poste de secrétaire particulière du chef de l’Etat Laurent Désiré Kabila jusqu’à l’assassinat de ce dernier.

Vendredi 07 janvier dernier, Nelly Twite et plusieurs de ses co-condamnés, dont le colonel Eddy Kapend, ont recouvré la liberté à l’issue d’une cérémonie de libération des détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle à la Prison de Makala.

Leur libération a engendré des scènes de liesse dans plusieurs villes de la RDC. En effet, nombreux au sein de l’opinion publique ainsi que plusieurs organisations de droits de l’homme estiment que le procès qui a conduit à leur condamnation était ni plus ni moins qu’une simple mascarade.

Leur remise en liberté est ainsi perçue comme une situation qui pourraient ouvrir la voie à un procès qui aboutira à la condamnation des “vrais coupables”.

Un point de vue partagé par plusieurs anciens proches de LD Kabila. Parmi eux, son compagnion de lutte Yerodia Abdoulayi Ndombasi, qui a une fois affirmé que Eddy Kapend et compagnie n’étaient pas les vrais coupables de l’assassinat de LD Kabila.

Laurent Désiré Kabila avait été assassiné en janvier 2001 dans son bureau au Palais de marbre. Officiellement c’est un de ses gardes corps qui avait tiré sur la gachêtte.

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