RDC – Cour Suprême de Justice : Le procès Kamerhe renvoyé au 13 avril prochain

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Plusieurs  milliers de militants et sympathisants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe, massés aux alentours et à l’intérieur de la Cour Suprême de Justice (CSJ) ont dû prendre leur  mal en patience. L’issue du procès qui oppose Vital Kamerhe à Wivine Moleka ne sera pas connue avant le 13 avril 2015. La CSJ, siégeant comme Cour de Cassation, hier, lundi 30 mars 2015, n’a pas statué sur le fond. Selon les avocats de Vital Kamerhe, la saisine  de Wivine Moleka n’a  pas suivi la procédure régulière.

L’attente a été longue dans la salle Marcel Lihau de la Cour Suprême de Justice. Les gens ont fait pratiquement toute la journée. Mais, la remise du procès, prononcée  par le Juge Ngoy, Président de céans, n’a pris qu’un quart d’heure. Les parties au procès étaient représentées par leurs avocats. Comme depuis le début du procès, le Président national de l’UNC, Vital Kamerhe en personne, a fait le déplacement. Le fond du dossier n’a pas été abordé.

Après l’audience, les avocats conseils de Vital Kamerhe et de l’honorable Wivine Moleka se sont exprimés devant la presse.

Me Joseph Mukendi, qui défend Vital Kamerhe, a noté que l’arrêt de la Cour Suprême a conclu que la procédure n’était pas régulière. Me Mukendi se dit  respectueux des règles de procédure qui protègent la société congolaise. Et de poursuivre, on comparait volontairement quand il y a un motif.  Mais, dans  le cas d’espèces, il y a eu une irrégularité du reste reconnue par la Cour, insiste l’avocat de Kamerhe. Il souligne également que c’est pour l’intérêt de la société que cette exception a été soulevée afin que le droit soit bien dit. Tout en indiquant que le droit n’est pas seulement le fond. C’est aussi la forme.

Très confiant en la justice congolaise, du moins jusque-là, l’avocat conseil de Kamerhe a rappelé que la forme doit être respectée. Me Mukendi rassure les militants et sympathisants de l’UNC que leur président national sera acquitté. Car, selon lui, le dossier déposé devant les juges est vide.

Ce n’est pas l’avis de Me Matadi Wamba, qui défend Wivine Moleka. Il rappelle que, depuis le début du procès au Tribunal de Ngaliema, en passant par le TGI/Gombe jusqu’à la CSJ, la partie adverse ne fait que soulever des exceptions. Jusque-là, s’est-il plaint,  le fond n’a pas encore abordé.  Parlant au nom de sa cliente, Me Matadi Wamba fait savoir que Wivine Moleka demande réparation par le fait que son image a été ternie. Quant à l’éventuel arrangement à l’amiable entre Wivine Moleka et Vital Kamerhe, l’avocat Matadi Wamba se remet à la Cour qui devra dire s’il y a eu arrangement où pas.  L’arrangement à l’amiable fait, à son avis, l’objet même du projet. Là où Kamerhe affirme l’existence d’un arrangement, Moleka conteste. A la Cour de trancher, conclut Matadi Wamba.

Un article de La Prospérité

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