Tout semble n’être pas allé comme prévu pour les organisateurs du tout dernier Congrès du Parlement de la RDC. Si le changement de dernière minute, concernant la participation du président Kabila, était assez vexant et bien ce qui a suivi plus tard, pendant la session du Congrès était même plus vexant.
Les deux chambres du Parlement s’étaient réunies en Congrès le samedi 14 juin dernier pour désigner des membres de la Cour Constitutionnelle.
Avec une majorité écrasante, les 3 noms retenus pour ces postes clés du système judiciaire du pays sont : Félix Wunduawe Tepe Mako, Eugène Banyaku et Corneille Wasenda.
Cette session du Congrès ne s’est pas déroulée sans entraves toutefois, avant même que les votes ne débutent, un bon nombre des députés de l’opposition politique ont décidé de quitter la salle du Congrès.
La rédaction de The Voice of Congo n’a pas encore eu des clarifications sur les raisons derrière le comportement de ces députés mais on remarque toutefois que le nom du professeur Jean-Louis Esambo, qui avait pourtant été cité comme favori n’a pas été pourtant pas retenu.
Après ces votes, le rapporteur du Congrès, Norbert Ezadri Eguma à lu le Procès-verbal signé par Léon Kengo wa Dondo et Aubin Manaku respectivement Président du sénat et de l’Assemblée Nationale.
Ce procès-verbal sera envoyé au Président de la République pour promulgation. Ce qui constituera une nomination officielle de ces 3 nouveaux membres.
La Cour constitutionnelle comporte neuf membres. Leurs nominations sont réglementées par la Constitution du pays dans ses articles 119 et 158. Ces derniers stipulent que trois de ces membres sont nommés par le Président de la République sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.
Le mandat des membres de la cour est de 9 ans non renouvelable. Chaque trois ans trois nouveaux membres sont désignés.
Erick Bukula
@VoiceOfCongo
