Les dernières nominations au sein de l’armée congolaise et dans la magistrature continuent de secouer les institutions de la RDC. Emmanuel Ilunga, ancien ministre des Congolais de l’étranger et membre du Front Commun pour le Congo, voit en ce débat un mauvais procès fait au Président Tshisekedi. Il dénonce les manœuvres du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Vendredi 17 juillet dernier, le Président Felix Tshisekedi a signé plusieurs ordonnances qui ont dans un premier temps surpris tant elles étaient inattendues. Mais à la lecture de ces dernières, les nominations ont convaincu de leur intérêt. En effet, Felix Tshisekedi se devait de renforcer son statut de chef des armées. Tout comme la magistrature qui est un élément essentiel à sa politique devant consolider l’Etat de droit en RDC.
Contacté par notre rédaction, Emmanuel Ilunga, membre du FCC (mouvement de Joseph Kabila) dénoncé l’attitude des leaders du PPRD qui « ne sont pas dans une logique de coalition. »
La coalition doit soutenir le Président.
« La coalition doit soutenir le Président Felix Tshisekedi. Nous ne pouvons pas être quotidiennement en désaccord avec les décisions présidentielles. Nous devons soutenir les actions du Président. C’est ainsi que nous pourrons présenter un bilan au peuple. » déclare Emmanuel Ilunga.
Pour l’ancien ministre, le PPRD et ses communications multiples étouffe le FCC. « Aujourd’hui, le FCC est pris en otage par le PPRD. Je m’oppose à cela et je me dois de le dénoncer. Je suis en opposition total avec la main mise du PPRD sur le FCC. Nous assistons à des démarchés très orientées. Ces gens veulent tout simplement prendre en otage la politique de notre pays.» affirme monsieur Ilunga.
Sa démarche, est-elle innocente ? A-t-il déjà un pied de l’autre côté de la coalition FCC-CACH ? Rien ne peut l’attester, mais sa prise de position à des allures d’un futur transfuge.
« J’appuie toutes les bonnes réformes que le Président Felix Tshisekedi prend. Celles qui vont dans le bon sens. Je n’attends rien de sa part. Je ne suis pas à la recherche d’un poste. Je le soutiens pour l’amour de ma patrie. C’est ça le patriotisme. »
