RDC – Gouverneurs intérimaires, Malumalu : « la CENI va organiser l’élection progressivement » !

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La Cour a tranché. Elle reconnaît aux Députés provinciaux, le pouvoir d’élire les Gouverneurs intermédiaires. Pour la CENI, c’est déjà suffisant. Les mesures transitoires exceptionnelles ne se justifient plus. Il suffit que les différentes Assemblées provinciales mettent en place leurs Bureaux définitifs. Le problème vient du fait que la Cour Constitutionnelle a pratiquement rejeté tous les projets de Règlement Intérieur de nouvelles Assemblées provinciales.

Mais, à tout moment, si ces obstacles sont levés, la CENI n’aura aucun mal à organiser l’élection progressive de nouveaux Gouverneurs intérimaires. L’Abbé-Président vit. Non seulement il vit, mais aussi il dirige à distance, le Bureau de la CENI. Il n’hésite pas à sortir du bois pour venir à la rescousse de la centrale électorale, chaque fois qu’il est nécessaire.

Après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle rendant irréversible l’élection des Gouverneurs de 21 nouvelles provinces nées du démembrement, Apollinaire Malumalu a choisi ce week-end, pour dévoiler sa position. La Prospérité a eu la primeur de l’information, grâce à sa dextérité dans la recherche.

Joint au téléphone, depuis plusieurs centaines de milliers de kilomètres à l’étranger où il se reconstitue en santé, Muholongu Malumalu Apollinaire, considère, en effet, que l’élection des Gouverneurs intérimaires ne peut ni bloquer, ni perturber le calendrier électoral global. Parce que la CENI est prête, à tout moment, à organiser l’élection des Gouverneurs intérimaires. Mais, si tel est le cas, pourquoi la CENI était-elle allée devant la Cour Constitutionnelle? La réponse de l’Abbé-Président de la CENI est sans équivoque. La requête avait pour but d’obtenir un éclairage sur la manière et surtout par qui les Gouverneurs de nouvelles provinces devaient être élus.

La question était de savoir si les Députés provinciaux, arrivés fin mandat depuis bien longtemps, pouvaient élire des Gouverneurs intérimaires. A cette question, la Cour a délibéré et tranché. Elle reconnaît ce pouvoir aux Députés provinciaux encore en fonction. Pour la CENI, c’est déjà suffisant. Les mesures transitoires exceptionnelles, quoique de courte durée, ne se justifient plus. Il suffit que les différentes Assemblées provinciales mettent en place leurs Bureaux définitifs, pour que la CENI organise progressivement l‘élection des Gouverneurs intérimaires.

Le retard viendrait, peut-être, du fait que la Cour Constitutionnelle a pratiquement rejeté tous les projets de Règlement Intérieur de nouvelles Assemblées provinciales. Lesquelles, d’ailleurs, ont été renvoyées sans avoir réussi à installer les Bureaux définitifs. Pourtant, l’article 9 de la loi de programmation d’installation de nouvelles provinces prévoit que 15 jours après le démembrement, les Assemblées provinciales se réunissent en session extraordinaire pour mettre sur pied leurs Bureaux définitifs. Cela n’a pas été fait.

Comme on le voit, le problème n’est pas du côté de la CENI qui entend appliquer les dispositions de la loi électorale, selon lesquelles les Gouverneurs des provinces sont élus, 21 jours après l’installation des Bureaux définitifs des Assemblées provinciales.

Où sont les bureaux définitifs ?

En d’autres termes, si la Cour Constitutionnelle validait les Règlements Intérieurs, si les Députés mettaient en place leurs Bureaux définitifs, la CENI n’aura aucun mal à organiser l’élection de nouveaux Gouverneurs.

L’Abbé-Président propose également que les Gouverneurs intérimaires soient élus progressivement. C’est-à-dire, au fur et à mesure que chaque Assemblée Provinciale aura installé son Bureau définitif. Au fait, il ne s’agit que d’un scrutin indirect qui ne nécessite pas beaucoup de moyens financiers et matériels.

Calendrier global

Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle a ordonné à la CENI de réaménager le calendrier global. Là encore, l’Abbé-Président estime que le blocage dans la mise en œuvre du calendrier électoral global ne provient pas de la CENI. Depuis 2012, il avait demandé au Parlement de lever des options sur les modalités de révision du fichier électoral ainsi que sur la hiérarchisation des élections. C’est en vain qu’il a attendu, sans suite.

Le Parlement n’ayant pas pris la mesure de la chose, il appartient maintenant aux acteurs politiques de s’y accorder. De ce point de vue, le dialogue peut aider à l’aération du calendrier électoral.

Dialogue

Aux politiques, donc, de définir la pyramide des élections. Selon Apollinaire Malumalu, en effet, l’Opposition, l’Eglise catholique, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’ONU et tant d’autres acteurs et observateurs ont réclamé l’enrôlement des jeunes majeurs. Si la CENI s’exécute et c’est vers cette option que l’on se dirige, il faudra que les politiciens en tirent les conséquences en termes de temps. Comme quoi, si retard il y aura, la CENI n’est pas à blâmer. Organe technique, la CENI se limite à appliquer les décisions des politiques. Elle n’a pas pour rôle de dire quelle élection doit-on privilégier.


Un article de la Prospérité.

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1 COMMENT

  1. Qui a donner la parole au traitre Diable malumalu ,il est toujour en vie ? que la terre pese sur lui ,qu’il meurt . En autre Merci Tshisekedi car kabila t’ a toujour traiter d’ un faible Akende ye moko na dialogue naye . NBGANA aya na kin na fevrier revolte populaires , KABILA DEGAGE VIVE LE FRONT CITOYEN .

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