RDC : Incertitude sur le bilan de l’accident ferroviaire du Katanga.

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Le nombre des victimes de l’accident ferroviaire survenu le mardi 22 avril dans la province du Katanga (Sud-Est de la RDC) fait toujours l’objet de plusieurs spéculations. Le caractère inaccessible du lieu du drame et une équipe de secours réduite et tardivement déployée en sont les causes probables.

Dans un intervalle de quelques heures seulement, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement a revisé á la hausse sa première estimation de 37 morts. “Le nouveau bilan provisoire est de 57 morts”, a t-il déclaré à l’AFP le mercredi 23 avril.

Mais sélon un journaliste sur le terrain, une autorité locale aurait parlé d’une soixantaine de morts et 86 blessés. L’autorité a préféré garder l’anonymat.

Un responsable de l’ONG des droits de l’Homme Justicia, basée à Lubumbashi, a, quant à lui, fait allusion à une centaine de morts. “Jusqu’à aujourd’hui, au moins cent cadavres ont été sortis et sont en train d’être enterrés car il n’y a pas de morgue” a déclaré Timothée Mbuya, président de l’ONG.

Dans les avant-midi du mardi 22 avril dernier, ce tout nouveau train cargo de 19 voitures avait dérailler sur un pont à la hauteur de Katangola, près de la localité de Kamina, situé à environ 600 km de la capitale provinciale Lubumbashi.

Un excès de vitesse a été blâmée pour la catastrophe et le ministre provincial de l’intérieur, Jean Marie Dikanga a précisé que la locomotive avait atteint une vitesse de 60 km/h dans un secteur où la vitesse limite est de 40km/h.

Ces genres d’accidents sont fréquents en RDC dû à des infrastructures vétustes et un service public en proie à la corruption; Des agents de contrôle permettent le surchargement des passagers et marchandises pour se faire une fortune plusieurs fois supérieur à leur salaire.

Cet incident intervient alors qu’un partenariat entre la Banque Mondiale et le gouvernement congolais est en cours pour le renouvellement des infrastructures aussi bien que le reste du système ferroviaire de la province du Katanga.

Le train, appartenant à la SNCC (Société Nationale de Chemin de fer du Congo), réliait le tronçon Kamina Mwene Ditu lorsque le désastre a frappé. Une unité spéciale de l’armée y a été déployée.

Erick Bukula

Voice Of Congo

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