Le ministre de la Décentralisation et des Réformes institutionnelles est monté sur le creneau pour apporter sa version des faits dans cette histoire qui fait couler tant d’encre et salive ces dernières semaines.
Il s’agit bien sur de l’installation, en fin septembre, de Minembwe comme commune. Accusé d’en être l’instigateu, Azarias Ruberwa pointe plutôt du doigt les autorités provinciales du Sud Kivu.
«On me l’a attribué de façon extrêmement abusive et mensongère (…) Au cours de ce séjour, la société civile, la population et des officiers ont posé une question: pourquoi on a installé le maire de la ville d’Uvira, Baraka et Kamituga, mais que le bourgmestre de Minembwe notifié au moment n’était toujours pas installé, une formalité administrative qui n’a pas une grande importance même dans la loi, c’est plutôt psychologique (…). Le gouverneur et le ministre provincial leur ont donné raison. Cela n’empêche pas au bourgmestre de commettre des actes officiels et administratifs. Parce que vous l’avez demandé, nous n’avons pas besoin de rentrer à Bukavu pour revenir pour ça. Nous le ferons le matin. Le ministre provinciale de l’intérieur a agi devant le gouverneur ». a laissé Azarias Rubeewa, dans ume video parvenu à VOC.
Le ministre reconnait toutefois que l’installarion de cette commune n’était pas dans l’ordre de sa mission au Sud Kivu. Cette mission, à laquelle prenait aussi part le ministre de la défense et des députés avait pour mission de ouvrer pour la sécurité et la paix au Kivu.
Minembwe, un groupement de villages situés dans le Sud-Kivu davait érigé en commune, une décision qui a suscité un vif débat et ravivé les sentiments anti-rwandais en RDC. Nombreux y voit une tentative de balkanisation du pays.
Malgrès l’annonce de l’anulation de la décision par le Chef de l’Etat, des opposants, notamment Martin Fayulu a annoncé pour demain mercredi 14 Octobre une marche “contre la balkanisation”.
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