Le 1er Vice Président de l’Assemblée nationale et Président ai de l’UDPS, Jean Marc Kabund doit surement reflechir sur l’adage selon lequel: il faut tourner sa langue 7 fois avant de parler.
Depuis sa fameuse démission, il ne se passe pas un jour sans qu’il soit désavoué par des Députés nationaux, provinciaux et les instances de son propre parti.
Tenez, la Commission de Discipline de l’UDPS lui a demandé de s’expliquer sur plusieurs fautes graves commises depuis 2018.
Jean-Marc Kabund est invité à se présenter devant les membres de cette commission le jeudi 27 janvier prochain.
Pour cette commission, Kabund est un vrai délinquant Politique et un récidiviste avéré.
“…Nous trouvons en lui un véritable délinquant Politique et un récidiviste avéré et non un homme d’État, et encore moins un haut cadre du parti qui prône les valeurs comme l’UDPS/Tshisekedi. Ce comportement violé l’article 2 du code d’éthique des membres du parti, l’article 10 alinéa 5 et l’article 65 alinéas 3 et 5 des statuts du parti“, peut-on lire dans la 2e invitation de la Commission Nationale de Discipline (CND) du Parti Présidentiel.
Hormis la Convention Démocratique du Parti, CDP dont l’invitation semble sceller le sort du “Maitre Nageur”, les députés provinciaux de la Province du Haut Katanga, membres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, ont, eux aussi, dans une déclaration rendue publique samedi 22 janvier, désavoué Jean-Marc Kabund.
Ces députés du haut Katanga ont pris acte de sa démission et lui demande de tirer toutes les conséquences qui en découlent.
Ces élus ont réaffirmé leur soutien indéfectible au président de la République, seul maître à bord, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ils demandent par ailleurs aux députés nationaux de l’UDPS d’enclencher le processus du remplacement de Kabund le plus vite possible.
Toutes ces déclarations et tant d’autres prouvent à suffisance que l’UDPS traverse des forts moments des turbulences et plusieurs questions démeurent: Jean Marc Kabund pourra-t-il dirigé facilement et sans rancune des gens qui l’ont désavoué? Va-t-il cette fois démissionner officiellement ? Quelles seront ces relations futures avec les instances du parti et les Députés qui l’ont désavoué?
Autant des questions qui démeurent sans réponse pour le moment.
Toutefois en théories de negociation: “on ne peut faire des menaces que si on est capable de les exécuter.”
Bishop Mfundu
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