RDC: Kinshasa qualifie d’«ingérence inacceptable» un rapport de HRW accusant Kanyama d’exécutions sommaires

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La publication mardi d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch accusant la police congolaise d’exécutions a fait réagir les autorités. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a dénoncé une « ingérence inacceptable », et estimé que HRW n’apporte pas de preuves pour étayer ses accusations.

« C’est à nous de décider qui est coupable et qui est innocent »

Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende voit dans ce rapport une « ingérence inacceptable ». Pour les autorités congolaises, le fait que Human Rights Watch demande à ce que le commandant de l’opération policière – le général Celestin Kanyama – soit suspendu et qu’une enquête soit ouverte passe mal. « De quel droit une ONG demande-t-elle à un Etat de suspendre un responsable, sans fournir des preuves de ce qu’elle avance ? », a réagi Lambert Mende, joint par téléphone par RFI, ajoutant : « C’est à nous de décider qui est coupable et qui est innocent. »

Le porte-parole du gouvernement affirme qu’aucun élément impliquant directement le général Kanyama dans ces exécutions sommaires n’a été trouvé à ce jour. HRW, dans son rapport, fait pourtant état de témoignages concordants de policiers, qui décrivent une opération « bien organisée » au cours de laquelle le général Kanyama aurait donné des ordres pour désigner qui devait être tué. Ces témoignages ont été soumis aux autorités.

 

Sanctions

Autre critique : le porte-parole du gouvernement affirme que HRW ne prend pas en compte les mesures prises par les autorités. Une commission d’enquête a en effet été créée en septembre. Selon Lambert Mende, 34 policiers ont été sanctionnés, avec des condamnations allant d’un an de prison à la peine de mort. Mais l’organisation de protection des droits de l’homme cite dans son rapport six magistrats chargés des enquêtes sur l’opération policière ; selon eux, huit policiers ont bien été condamnés pour homicide, mais aucun d’entre eux ne travaillait sur l’opération Likofi. Ces homicides auraient été commis dans d’autres circonstances.

Le rapport de l’ONU publié il y a un mois et s’inquiétant également de violences policières avait déjà provoqué la colère de Kinshasa. En réaction, les autorités avaient expulsé le représentant du bureau des Droits de l’homme des Nations unies en RDC.

Un article de RFI

3 COMMENTS

  1. Mende et Kanyama, boko pakata mbango kala te. Bino bozali na liste ya ba reglements des comptes na Bacongolais. Mpo na Mende na Kanyama Pardon ezali te. Orgueil efutaka te, balekaka peuple na makasi te.
    Kanyama n´a tiré aucune leçon de ce qui est arrivé à Nzapale alias roi des bêtes, Zing zong, Kangala machine de guerre, Maboso, Bolozi et les autres. Soki ba oyo babunga, ebongo kanyama?

  2. ce kaniama est cuit vif, tel est pris qui croyait prendre.les carottes sont cuites, il ne reste qu’à les manger….le temps vient où le fils de l’homme fait sa justice………………….kanambe n’ira pas seul, il emporte sur son passage tout ce sui bouge, le cas kaniama en est l’un des exemples…..fini pour cet imbecile , qui finira sa vie à la tpi. c’est ça étre au service des rwandais pour tuer ses propres frères.

  3. Moto moyindo ayokaka kaka soki mundele alobele ye. Tangu toyebisaka bango batika konyokola bandeko na bango, bayokaka te. Mais tangu mundele atelemeli misala na bango, tala ndenge bazui kipelekese na lingomba na bango mobimba! Kanyama, t’as eu ton temps pour t’amuser et maintenant c’est la CPI qui t’attend

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