Une vieille histoire sur laquelle Moïse Katumbi s’est expliquée. Un média belge l’a ressuscitée, un autre, celui-la rd congolais a relayé. Il s’agit de la mine de Kinsevere pour laquelle Katumbi est accusé d’avoir utilisé sa position pour acheter à vil prix et revendre plus cher.
Pourtant à l’époque de l’acquisition de cette mine, en 2006, Katumbi n’était pas encore gouverneur du Katanga. Seul son flair d’homme d’affaires averti l’a guidé pour miser sur une concession minière méconnue presque de tous en pleine brousse. Il n’était pas acquis que ça allait payer mais il a pris les risques. Quand il a fallu revendre ses parts, il en a eu pour 60 millions de dollars. Une opération transparente reprise en bourse dont le bénéficiaire ne s’était nullement caché. Il en avait parlé lui–même abondamment, encourageant d’autres compatriotes à investir dans les mines. L’avantage de voir des Congolais s’engager dans les mines, c’est que les milliards de dollars produits resteront au pays. A l’inverse, tous les capitaux générés par les mines congolaises s’expatrient. «Avec ce que la RD-Congo compte de mines, on aurait dû avoir des dizaines des compatriotes millionnaires dans le domaine.
Les mines devaient fabriquer des millionnaires congolais», explique un exploitant artisanal dans les mines de Kolwezi. Des proches de Katumbi regrettent d’ailleurs que l’engagement de celui-ci dans la politique active l’ait empêché de faire de bonnes affaires lors du boom dans le secteur des mines en 2007. N’empêche que Katumbi reste un modèle. Il a investi dans les mines et a réinvesti le produit de ses activités minières dans le social et autre en RD-Congo même.
Illustration avec l’école technique qu’il a construite pour en confier la gestion aux pères jésuites. Ou encore le stade de Mazembe. Celui-ci sera mis à disposition pour la CAN U 23 que la RD-Congo organisera en 2015. N’est-ce pas bénéfique pour le pays ? Comme qui dirait que le tort de Katumbi, c’est d’avoir cru en son pays. Il y a également le centre hospitalier et bien d’autres réalisations sociales à mettre sur le compte de la générosité de Moïse Katumbi Chapwe.
