RDC : Laurent-Désiré Kabila laisse la RDC dans la jungle

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14 ans après sa disparition tragique

Non respect du bien public, corruption, concussion, trafic d’influence, pillage des richesses du pays par un groupe de personnes dont quelques anciens Mobutistes mués en Kabilistes … voilà ce que reflète aujourd’hui le pays de Lumumba après les efforts entrepris par M’zée

16 janvier 2001 – 16 janvier 2015, 14 ans jour pour jour depuis la disparition tragique du tombeur de Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, alors qu’il ne totalisait que trois ans demi de règne à la tête de la République démocratique du Congo.

« Soldat du peuple » pour les uns, » héro national » pour les autres, M’zée avait suscité un certain espoir chez le peuple congolais, au regard de la discipline qui caractérisait sa manière de gérer le pays.

Avec lui, aucun ministre ne se permettait le luxe que l’opinion constate aujourd’hui, ni un mandataire public, encore moins un officier supérieur de l’armée ou de la police nationale. La corruption ou la concussion était sévèrement punie. Le trafic d’influence assimilé à la prison, alors que le voleur était soumis à la sentence populaire.

14 ans après

14 ans après, c’est la jungle dans le chef des dirigeants des institutions ou des personnalités politiques. Des ministres voleurs sont protégés par les députés, ces derniers champions en corruption, des officiers de l’armée et de la police devenus de grands hommes d’affaires et trafiquants de matières précieuses. La justice est désormais à double vitesse, le régime des intouchables. Ceux qui détournent des milliers de dollars de la République ont droit aux gardes du corps, tandis que les voleurs de chaises en plastique croupissent à la Prison centrale de Makala.

14 ans après l’assassinat de M’zée Laurent-Désiré Kabila, les vieilles et sales habitudes de la deuxième République refont surface.

Une dictature pire que celle de Mobutu. Un petit groupe de jouisseurs pille les richesses du pays et vit le paradis sur terre. En face, plus de 90% de Congolais broient du noir. Toutes les promesses leur faites n’étant jamais réalisées, ils ont perdu l’espoir, réfugiés dans la prière, dans l’attente d’une intervention divine.

Plus grave, ils sont incapables de manifester pour réclamer leurs droits, enveloppés de la peur instaurée par ce régime de terreur. Policiers, militaires et autres agents de sécurité à la solde du pouvoir constituent un véritable bouclier des jouisseurs pour empêcher les manifestants de franchir un seul kilomètre de marche pour protester.

Pourtant, M’zée Laurent-Désiré Kabila ne jurait que par sa population qui l’avait accueilli en triomphe lors de la chute de Mobutu. A son époque, le dernier des soldats et policiers touchait 100$ de solde mensuellement. Aujourd’hui, cela n’est plus le cas. LDK avait gratifié, en 1998, la population de la partie Est de la ville de Kinshasa, de six mois de gratuité de consommation d’eau et d’électricité.

Ce, pour avoir eu le courage de barrer la route aux agresseurs venus renverser son trône. Six mois sans payer une seule facture de la Snel et de la Régideso, mais la qualité de desserte était de loin meilleure à celle d’aujourd’hui, ponctuée de délestages et autres coupures intempestives.

14 ans après l’assassinat de LD Kabila, le banditisme qui avait disparu dans la capitale Kinshasa est de retour. Likofi I et Likofi II a tenté de le juguler, mais des cas analogues sont signalés ici et là, sans que des solutions urgentes ne soient prises. Le gouvernement a annoncé Likofi III, mais les résultats sur le terrain sont autres.

Mobutistes mués en Kabilistes

Les Mobutistes chassés par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) se sont mués en Kabilistes de première heure, occupant de hautes fonctions de ce pays, tant dans le gouvernement qu’au Parlement. On se demande si cela serait possible avec M’zée. Car, tous n’incarnent ni l’idéologie, encore moins la vision de ce vaillant soldat du peuple.

14 ans après son assassinat, la République démocratique du Congo n’a toujours pas d’armée bien formée, capable d’assurer l’intégrité de l’ensemble de son territoire.

Les Angolais s’approprient une partie du territoire congolais par Kahemba, les envahisseurs rwandais, ougandais et burundais font des incursions à volonté dans la partie-Est, des groupes armés pullulent aussi bien au Nord, à l’Est qu’au sud-est… au point qu’après 55 ans d’indépendance, les Congolais sont obligés de recourir à l’intervention de la MONUSCO pour limiter les dégâts. Ce, pour éviter des catastrophes susceptibles d’endeuiller les Congolais au quotidien.

La classe politique est de nouveau dominée de flatteurs, renards, applaudisseurs et propagandistes, exactement comme à l’époque de la » Mobilisation propagande et animation politique » du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR).

Par LM

 

2 COMMENTS

  1. Laurent Désiré Kabila est celui qui nous à amener les Rwandés dans nôtre pays: Kabarebe actuel ministre de la défense rwandaise, `l´époque de Mzée le Monsieur était le chef d´état major de l´armée congolaise. donc le mr occuppé le coeur de la république, les Bizima karaha , Kanambé , Ruberua etc…… donc pour moi le mLaurent ne pas un héro au contraire il fut traitre sans le savoir . et aujourd´hui le pays s´enfonce dans une diréction des sans issus… et que faire , tous dans la rue pour changés des choses si non……
    C´est une honte que 50 d´années après, quels bilans ?????
    pour conclures mon point de vue est comme tel : Non seulement que nos dirigeants manques la volonté , mais je crois que les africains du nord au sud ne sont pas aptent pour dirigé.

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