RDC : Le G7 créé pour Moïse Katumbi ?

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Moise Katumbi à Londres

Difficile de dissocier la vision politique actuelle du gouverneur de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi, à celle des leaders de sept partis politiques frondeurs exclus de la Majorité présidentielle.

Comme Gabriel Kyungu, Charles Mwando, Olivier Kamitatu, José Endundo, Christophe Lutundula, Pierre Lumbi, Banza Maloba, le chairman prêche le respect strict de la Constitution et insiste sur l’alternance politique.
Bien que ce dernier se réserve, jusque-là, de tout commentaire sur l’exclusion de G7.

Jusqu’ à preuve d u contraire, il est toujours membre du Parti du peuple pour hi reconstruction et la démocratie (PPRD et, par ricochet, telle (MP). Mais, comme tout observateur, même un myope, peut le constater, il ne fait plus partie, de fait, de la famille politique du chef de l’Etat. Moïse Katumbi, l’homme de l’inacceptable «troisième pénalty » observe actuellement la stratégie du silence face aux faits politiques. Cela ne l’empêche pourtant pas d’être ambitieux.
Celui qui continue à gérer l’ex-Katanga, en attendant la nomination des Commissaires généraux dans les nouvelles provinces, a ouvert, le 21 septembre, un compte Twitter. Dans ce réseau social, il a promis des séances de questions-réponses avec les utilisateurs. Occasion pour lui de briser le silence et s’exprimer enfin avec les Congolais. Beaucoup l’attendent s’exprimer sur l’exclusion du groupe de sept partis politiques de la MP surtout sur sa possible candidature à la présidentielle de 2016.

La similitude du combat de Moïse Katumbi et de celui de G7 pousse à croire que le populaire homme d’affaires katangais mange maintenant sur la même table que les sept leaders frondeurs Kyungu, Mwando, Kamitatu, Endundo, Lutundula, Lumbi, Banza.
En effet, comme le G7, Katumbi a été le premier à allumer la mèche autour de la question du respect de la Constitution. Le 14 décembre 2014, le jour de son retour r au pays après une absence de trois mois l’homme avait astucieusement conseillé le président de la République de ne pas oser de briguer un troisième mandat. Comme un, véritable dirigeant sportif, le président du Tout Puissant Mazembe avait, pour ce faire, utilisé une métaphore footballistique : «Le public n’acceptera pas un troisième faux pénalty contre son équipe».

Un joker qui attend le bon moment

A ses côtés ce jour-là, devant une foule énorme à la Place de la Gare à Lubumbashi, un certain Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de 1’UNAFEC, un des partis du G7. Un G7 exclus de la MP à cause de sa lettre du délai constitutionnel et à la promotion de l’alternance politique. Blanc bonnet, bonnet blanc avec les propos de Katumbi en décembre.

En plus, la proximité affective du chairman avec certains leaders de G7, dont Gabriel Kyungu et Charles Mwando, laisse croire que Moïse Katumbi est un joker que cacherait encore le G7. Un joker qui a choisi, stratégiquement de s’éclipser pour le moment afin de surgir au moment opportun. Pourquoi pas comme candidat de G7 à la présidentielle de 2016, un challenge qui tente de plus en plus un homme dont la popularité au pays dépasse les frontières. Des Alliés dans les couloirs Après le départ de sept partis exclus de la Majorité Présidentielle, il nous revient d’apprendre que plusieurs partis et autres personnalités frapperaient à la porte du G7 en qualité d’Alliés. Déjà, on parle du G7 et Alliés. D’autres rumeurs parlent même du G16. Il semble qu’une dizaine de formations politiques sont sur le point de rejoindre les frondeurs.
Avec l’annonce de l’importante déclaration que compte faire Moïse Katumbi dans les jours qui viennent, d’aucuns se demandent si elle n’ira pas dans le sens de soutenir ouvertement le 07 et/ou de rallier le groupe.

Par Katz

Un article de Congo Nouveau

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