De plus en plus d’élucidations émergent en rapport avec les circonstances qui ont entouré la mort du chef du groupe Maï-Maï Simba, Paul SADALA, alias “Morgan”, décédé le 14 avril dernier dans le village Molokaï situé dans la réserve de faune à Okapi en province Orientale
Le lundi 19 mai dernier le rapport provisoire de l’équipe chargée de méner l’enquête judiciaire a été rendu public par le général-major Mukuntu Kiana, premier avocat général près la Haute Cour Militaire. Ce dernier est l’officier en charge de l’équipe investigatrice.
Selon les résultats du rapport, le chef de milice est mort suite à des traumatismes dus aux tortures subies. L’autopsie du corps de Morgan a révélé l’existence des blessures profondes causées par un objet tranchant, des fractures au niveau du tibia et d’autres blessures par balles.
Ce rapport provisoire n’a pas précisé l’identité de celui ou ceux responsables de ces blessures, toutefois le général-major Kiana a déclaré disposer d’informations suffisantes pour déclencher des poursuites judiciaires.
Pour rappel, Paul Sadala était mort le lundi 14 avril dernier, deux jours après s’être rendu aux FARDC (Forces armées de la RDC). L’armée avait alors indiqué que le milicien a été tué au cours d’un échange de tirs entre une quarantaine de ses hommes et des militaires(FARDC) qui l’escortaient vers Bunia.
Selon le commandant de la Zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le Général Fal Sikabwe, Morgan aurait exigé d’être nommé général avant toute poursuite du processus de sa reddition.
Le général Sikabwe et certains éléments de sa garde rapprochée avaient par après été auditionnés mais aucune poursuite judiciaire proprement dite n’a été entamée jusque là.
Erick Bukula
Voice Of Congo
celui qui tue par l’epee perira par l’epee morgan aza satan oyo a bien meriter sa mort.