Un indexe accusateur est pointé sur le ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, par les agents de l’Agence de gestion des fonds humanitaires (AGFH). Ils lui imputent le fait « d’avoir créé une caisse parallèle, qui pourrait à la longue être nationalisée et remplacer l’AGFH ».
C’est ce qu’un groupe de travailleurs de cette Agence a confié à la Radio Okapi dans une interview.
Ces agents ont affirmé que « le ministre Modeste Mutinga, tenterait de les écarter en organisant un test dit de maturité », en décembre dernier, pour ainsi recruter des nouvelles unités ».
Ils fustigent en outre, le fait que la nouvelle caisse devrait être revêtue d’un caractère national, alors que l’agence, elle, est internationale et autonome.
« L’agence de gestion des fonds humanitaires est une recommandation des Nations unies. Notre ministre cherche à supprimer l’Agence au détriment d’une caisse qu’il a créée lui-même dans laquelle il aura le contrôle total. Le ministre voulait exiger à tous les agents de passer un test de maturité. Il voulait encore faire un recrutement, cela n’a aucune raison d’être. Faire soumettre aux agents mécanisés, budgétisés, un test de recrutement ! Il a contraint le coordonnateur à passer une remise et reprise avec son chargé de mission. Le coordonnateur de l’AGFH est nommé par ordonnance présidentielle », a témoigné, l’un des protestataires sous couvert d’anonymat à la radio Okapi.
Le patron des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale Modeste Mutinga, contacté par Radio Okapi, n’a pas voulu s’exprimer sur ces accusations.
Pour rappel, l’AGFH est un service qui a pour mission, notamment, l’accompagnement du gouvernement dans la prise en charge des victimes des catastrophes naturelles et la canalisation des flux financiers du domaine humanitaire.
Bishop Mfundu