RDC: Le parti MSR claque la porte à la majorité présidentielle

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Un parti politique en RDC, le Mouvement social pour le renouveau, a suspendu sa participation aux activités de la majorité présidentielle, pour protester contre la condamnation d’un de ses députés à trois ans de prison ferme.

Muhindo Nzangi, arrêté dimanche à Goma, dans l’Est de la RDC, a été condamné pour incitation à la révolte.

Lors d’un débat sur la radio Kivu One, Muhindo Nzangi aurait notamment appelé la population à faire pression sur l’armée pour qu’elle reprenne l’offensive contre le M23 si le président Kabila ne lui en donnait pas l’ordre.

“Nous suspendons notre participation à toutes les actions, toutes les manifestations de la majorité présidentielle et tout ce qui a trait aux concertations nationales” qui doivent bientôt s’ouvrir, a déclaré à l’AFP Laurent-Simon Ikenge, le porte-parole du MSR, Laurent-Simon Ikenge.

Le MSR compte 32 députés sur 500 élus et se dit deuxième parti de la majorité présidentielle.

Pierre Lumbi, conseiller spécial du président, appartient à ce parti.

“Nous ne pouvons pas comprendre qu’au moment où nous recherchons la cohésion nationale, on nous poignarde dans le dos. On a franchi la ligne rouge. Tant que ce ne sera pas réparé, nous allons assumer notre position jusqu’au bout”, a ajouté le porte-parole.

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