Des questions sécuritaires de l’Est de la RDC seront débattu à huis-clos par le Sénat lors de sa prochaine séance.
C’est ce qu’a décidé la chambre haute le lundi sur proposition du président du Sénat, le Pr Modeste Bahati Lukwebo. C’était en présence du Chef du gouvernement, Sama Lukonde.
« Sur proposition du président du Sénat, le Pr Modeste Bahati Lukwebo, la chambre Haute a décidé de traiter ces questions sensibles lors d’un débat à huis clos et des réponses du chef de l’Administration du territoire congolais. Ces questions sécuritaires ne se traitent pas en public », a fait valoir la plénière du Sénat présidée par lui-même, le Pr Modeste Bahati Lukwebo.
Une décision qui est intervenue après la lecture d’une question orale avec débat du sénateur Jean Philibert Mabaya, adressée au vice-Premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo, sur la situation sécuritaire dans le pays.
Pour le président du Sénat et la majorité qui s’est dégagée, il faut éviter des ramifications lors de l’exposition des préoccupations des élus des provinces. Mais pour certains, comme Chickez Diemu, ancien ministre de l’intérieur, « il faut éviter de donner l’impression que le Sénat protège les membres du gouvernement ». « Nous devons exercer nos prérogatives », a-t-il dit.
L’ancien président du Sénat, Me Alexis Thambwe Mwamba a souligné que les 3/4 des questions posées sont en réalité destinées au ministre de la Défense et anciens combattants. Pour l’auteur de la question, Jean Philibert Mabaya Gizi Amine, le parlement est en droit de parler des choses qui troublent la sécurité du pays. Il avait évoqué également dans ce cadre le conflit Teke – Yaka dans le territoire de Kwamouth, à la porte de Kinshasa.
Dans sa question, le sénateur Mabaya a parlé de la mutualisation des Forces armées de la RDC et l’UPDF(Ouganda), voulant en connaître les résultats et le bilan.
Bishop Mfundu
