En République démocratique du Congo, les évêques catholiques tentent de relancer le dialogue national voulu par le pouvoir. Annoncé par le président Joseph Kabila, à propos des élections à venir, ce dialogue n’a pas encore démarré puisque l’opposition refuse pour le moment d’y participer. Les évêques ont donc entamé des discussions avec des représentants du pouvoir, de l’opposition et des membres de la société civile.
Les évêques jouent à la médiation pour obtenir un dialogue sur des bases acceptables. Majorité, opposition, société civile sont approchées pour trouver des solutions qui ne fâchent pas dans le processus électoral.
« En écoutant les uns et les autres, quels sont les obstacles et qu’est-ce qu’ils peuvent apporter comme contribution, pour que les uns et les autres se parlent pour le bien-être du peuple congolais, pour la paix dans notre pays et pour une réussite du processus électoral ? », explique Léonard Santedi, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo.
« Oui à un dialogue qui n’énerve pas la Constitution, un dialogue qui respecte la loi pour toutes les échéances », le G7, les exclus de la majorité qui ont rejoint l’opposition, ont donné leur position : « Les évêques, tout comme nous, sont préoccupés par l’évolution de la situation qui risque d’aboutir à une implosion, et ceci du fait de responsables qui ont déclenché le mécanisme de l’oppression », estime Charles Mwando Nsimba, le doyen de la plateforme G7.
Un article de RFI