RDC : Les deux Congo se lancent sur le chemin de la réconciliation.

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Les deux ministre

 

On pourrait déjà parler d’une décrispation des relations entre la République du Congo (RC) et la République Démocratique du Congo(RDC). La signature d’une convention par les représentants des deux pays peut être interprétée comme un premier pas vers la normalisation des relations entre les capitales les plus proches du monde.

A l’issue de deux jours de travaux de la commission mixte défense et sécurité, les deux parties sont tombé d’accord, sur papier en tout cas, sur plusieurs points concernant l’opération des expulsions “Mbata ya Mokolo”, ses conséquences ainsi que la voie à emprunter désormais et une convention sur la circulation et l’établissement des personnes et des biens a été signée.

Les deux délégations se sont mis d’accord sur le point concernant le chiffre officiel des expulsés. Ce point a constitué un véritable obstacle pour l’avancement des travaux dés le jour de l’ouverture. Alors que Kinshasa parlait de plus 130 000, les représentants de Brazzaville parlait de plus ou moins 2000.

Après concertations, le nombre des rd congolais refoulés de la RC à ce jour a été estimé à 136 804 personnes dont 46 154 hommes, 33 574 femmes et 57 076 enfants. C’est ce qu’a déclaré le communiqué final de ces assises.

Après s’être mis d’accord sur ce chiffre,  les chefs des deux délégations, Richard Muyej et Zephirin Mboulou, respectivement ministre de l’intérieur du Congo-Kinshasa et du Congo-Brazzaville, ont  procédé à la signature de la dite convention.

Selon cette convention, toutes les personnes vivant le long des 1300 km de frontière qui séparent les deux pays vont pouvoir, de nouveau, traverser cette frontière pour un séjour maximum de trois jours avec simplement un laissez-passer et une carte d’identité.

Quant à ceux provenant des territoires beaucoup plus éloignés de la frontière, un passeport avec un visa y estampillé sera requis pour pouvoir traverser.

Les cas des travailleurs expatriés justifiant d’un emploi stable, des élèves, des étudiants, des agriculteurs et exposants des marchés forains seront traité particulièrement, des modalités spécifiques seront définies en leur faveur.

Enfin, pour ceux voulant s’installer de manière permanente dans le pays voisin, un contrat de travail sera indispensable en plus d’un passeport.

Les deux parties, tout en reconnaissant le droit de chacun de procéder à la mise en application de sa réglementation nationale en matière d’entrée et de séjour des étrangers, ont recommandé la systématisation de l’information préalable des représentations diplomatiques et consulaires de l’Etat d’origine en cas de refoulement massif.

Cependant, 8 textes règlementant la circulation et l’établissement des personnes entre les deux Congo existent déjà mais sont caducs, car ils n’ont jamais été ratifiés. Et les participants aux travaux de la commission mixte ont été assez honnêtes pour l’admettre.

C’est ainsi qu’ils ont recommandé la ratification urgente de la nouvelle convention par les parlements respectifs des deux pays.

La question des victimes de violences qui ont accompagné les expulsions et l’opération “Mbata ya Mokolo” a aussi été abordée, et les deux équipes ont convenu de mettre sur pied une équipe mixte qui examinera au cas par cas toutes les allégations et qui envisagera, le cas échéant, la réparation des préjudices avérés.

Ces travaux, tenus du lundi 02 juin au mardi 03 juin, se plaçait dans le cadre de la 4ème Session de la Commission Spéciale Défense et Sécurité entre les deux Congo. Son communiqué finale s’est conclu par l’annonce qu’une 5ème session aura lieu sans toutefois en préciser la date.

Un signe du retour à la normale donc entre les deux pays pays frères. Une question perdure toutefois; ces résolutions, seront-elles implimentées par les autorités des deux Congo?

Erick Bukula

Voice Of Congo

3 COMMENTS

  1. MINISTRE YA CONGO KINSHASA JE ME POSE LA QUESTION ELOKO NINI OZA KOSEKA NA PHOTO OYO? OYO EZA ESIKA YA KOSEKA TE. BATU BA HUMILIER BA NDEKO NA YO OZA KOSEKISA YE. NA CONGO KINSHASA TOZA VRAIMENT NA BA FAUX POLITICIENS. AZO SEKA ET POURTANT BANDEKO NA YE MOSUSU BA VIVRE CALVAIRES A CAUSE YA BA VIOLATIONS DE DROITS DE L’HOMME LORS DES EXPULSIONS. KANAMBE DOIT DEGAGER AVEC SON GOUVERNEMENT DE CLOWNS. NA BA SITUATION YA BOYE, UN GOUVERMENENT RESPONSABLE ALAKISAKA FERMETE.

    • Cher compatriote, s’il rit c’est parce qu’ils sont tous dans le coup. Que ce soit les Ricains, les Belges, MONUSCO etc. Cetait pour voir comment les Kongolais expulses allaient agir une fois rentres au pays. Comme la diaspora et surtout les combattants crient au soulevement populaire, ils ont essaye de jouer les devants. La question a se poser, avant c’etait Reynders and Flehaut qui partaient tout le temps a Kin et au Katanga, maintenant c’est le tour des Ricains et pourtant le Kongo est un pays francophone. On doit etre vigileant avec ces votours et ils doivent reconnaitre LE GENOCIDE DU PEUPLE KONGOLAIS et leur participation dans cette situation qui regne dans notre pays dont son peuple est humilie jusqu’au os. C’est ca l’homme noir toujours beta.

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