Entre la Chasteté et le célibat sacerdotal, plusieurs prêtres catholiques ont opté pour…la polygamie.
À l’image de ces enfants de Dieu qui ont envié les filles des hommes jusqu’à descendre sur terre pour goûter le fruit interdit.
Face à cette tâche d’huile sur la très sacrée Église Catholique, la CENCO a décidé de mettre ces prêtres ayant des enfants sous pression.
Selon l’Abbé George Kalenga, prêtre du diocèse de Kolwezi et 2e SGa de la CENCO, ils risquent des “sanctions administratives, pénales et même un renvoi de l’état clérical ou la laïcisation”.
Est-il que cet appel de la CENCO risque de secouer un des secrets le mieux gardé de cette Église connue pour sa discrétion.
Mais pourquoi cette décision tombe à seulement quelques mois de l’arrivé à Kinshasa du Saint Père, François 1er?
Il est évident que si la CENCO parle “d’un appel à la conscience des prêtres”, la réalité de la vie dépravée de certains prêtres en RDC est un secret de polichinelle.
Plusieurs sont connus pour leurs fantasmes pour des femmes mariées et des jeunes soeurs de la chorale.
Sortir avec un prêtre équivaut pour beaucoup des jeunes femmes une ascension sociale vu le luxe dans lequel vit le clergé.
Plusieurs ont acquis des appartements de luxe où ils logent leurs concubines aux frais de l’Église.
D’autres préférent carrément payer des grosses sommes aux femmes porteuses pour garder le silence et élever tranquillement leurs gosses.
Plusieurs enfants des prêtres sont cachés dans leurs propres familles et ils sont présentés comme des neveux ou des nièces pour ne pas ébruiter la nouvelle.
Une personne anonyme cite un curé qui avait 3 enfants qui étudiaient dans une école où il était lui même proviseur dans la commune de Limete.
“Ses enfants ne payaient aucun frais scolaire. Tout était pris en charge par le proviseur dont la ressemblance avec les enfants étaient on ne peut plus incontestable”, nous a-t-il raconté.
Un autre témoignage: “Il y a une sœur dans mon quartier à Salongo qui sort avec un prêtre avec qui ils ont 4 enfants. Le prêtre vit en Europe et lorsqu’il vient pour ses vacances, il cohabite avec cette femme. C’est lui qui prend tout en charge. Il est tellement jaloux que sa femme sort peu et ne parle pas aux gens du quartier. Récemment, il a obtenu des visas pour que ses enfants aillent étudier en Chypre.”
Ces cas sont tellement légions que si l’Église menait une enquête approfondie, beaucoup risque d’y laisser des plumes y compris des grosses moulures: évêques et même plus.
C’est pourquoi, la CENCO les appellent à vivre conformément à leur vœu.
“Il faut le célibat pour préserver cette chasteté en vue d’une donation totale à Dieu et à l’Église”
“Quelqu’un qui a un enfant a violé son obligation de vivre dans la chasteté”, estime la CENCO.
Toutefois, la CENCO met un bémol dans sa démarche: “Les évêques ne font pas la chasse à l’homme, on n’est pas une Eglise policière”.
Mais, “les prêtres ne doivent pas avoir une vie sexuelle désordonnée”, conclu l’Abbé George Kalenga, prêtre du diocèse de Kolwezi et 2e SGa de la CENCO.
À titre d’exemple, trois prêtres du diocèse de Tshumbe, dans la province du Sankuru, ont été renvoyés de l’état clérical sur décision du Saint siège, pour divers griefs non publiés par le diocèse.
Dans une note d’information, la chancellerie du diocèse annonce aux membres du presbyterium que les trois prêtres sont dispensés de toutes les obligations sacerdotales, sans autres détails.
Les trois prêtres renvoyés du diocèse de Tshumbe sont les Abbés Pascal Djongelo, Jean Major Lohonga et Jean de Dieu NDjadi.
Dans cette note, le secrétaire chancelier dit être mandaté par l’Évêque du diocèse de Tshumbe, Nicolas Djomo, pour annoncer les contenus des décrets du Pape de décharger les trois prêtres de leurs obligations sacerdotales.
La chancellerie avait demandé aux membres du presbyterium dans la même lettre, de faire large diffusion de ces décrets d’une manière appropriée auprès des fidèles.
L’un des concernés, l’Abbé Jean de Dieu Ndjadi, indique qu’ il n’a jamais été jugé, ni entendu autour des griefs portés à sa charge pour qu’il fournisse ses moyens de défense.
Il a demandé ainsi que les décrets soient publiés officiellement et que les concernés soient officiellement notifiés :
“Si ce décret-là existe, je vous confirme qu’on ne m’a jamais jugé, on ne m’a jamais écouté, on ne m’a jamais entendu, il n’y a jamais eu un procès, vous comprenez que si réellement ce décret-la existe, c’est vraiment de l’arbitraire”.
D’après la chancellerie, la décision du Saint siège convertit ces prêtres en fidèles ordinaires et les autorise donc à nouer des relations dont notamment le mariage.
Malgré que c’est administrativement correct, les témoignages anonymes contre ces 3 prêtres renvoyés font froid dans le dos:
“Ces prêtres étaient devenus des supers stars au couvent.
Ils ont abusé de plusieurs filles mineures. Ils encourageaient le rapport sexuel hors mariage. Dommage qu’ils prêchaient cette pratique de la sodomie a l’église.
Soutenu par leur mentor Abbé Kanda, les parents des filles avaient lancé l’alerte au saint-père a Rome, les voilà extirpés de la société.
Ils sont renvoyés du diocèse de Tshumbe.
Il s’agit de:
– Abbé Pascal Djongela
– Abbé Jean Major Lohonga
– Abbé Jean de Dieu Ndjadi.
Ces trois prêtres avaient transformé le couvent a une boîte de nuit.
Chacun avait épousé une femme et les hébergeaient au couvent, en plus d’abuser des élèves et des filles mineures venaient tout les temps au couvent pour se battre avec les femmes hébergées par ces prêtres considérées comme leurs femmes.
Il y avait bagarre tout les jours au couvent.
Des filles mineures enceintes et des enfants.”
Ce témoignage anonyme, quoique non vérifié, prouve à suffisance que la CENCO joue bien son rôle de gardien du sacerdoce catholique et qu’il est temps que les prêtres ayant de la famille puissent quitter la prêtrise et élèvent ouvertement leurs enfants.
Toutefois, cette situation pose encore sur la table: la problématique du célibat du prêtre s’il est encore d’actualité?
Bishop Mfundu