par Erick Bukula
La RDC est souvent surnommée “scandale géologique” à cause de ses ressources minières diversifiées et abondantes. La stabilisation du cadre macro-économique du pays lui permet désormais de bénéficier de son potentiel minier.
(Lubumbashi)- En mois de cinq ans les recettes du secteur minier ont plus que triplé au Grand Congo. De 2007 à 2011, la contribution du secteur dans les coffres de l’État est passée d’environ quatre cent millions de dollars américains à plus d’un milliard quatre cent treize millions.
Ces chiffres ont été révélés le vendredi 19 septembre dernier lors d’un atelier sur la vulgarisation du rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-RDC). Lubumbashi, la capitale minière de la RDC était la place de choix pour la tenue de ces assises qui ont réuni les ONG œuvrant dans le secteur minier avec l’appui de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW).
Ces ONG ont souligné que quoi que ces réalisations de l’État congolais sont impressionnantes, beaucoup reste encore à faire car l’impact de ces résultats ne sont pas encore ressentis par la population.
Selon le coordonnateur de la plateforme de ces ONG, Ibond Rupas, pour rendre ces résultats palpable pour la population il faudra entre autre “savoir combien le gouvernement obtient du secteur extractif en terme de revenu” mais aussi “comment le gouvernement utilise ces ressources.”
L’ITIE est une initiative qui oeuvre pour la promotion de la transparence dans la gestion des recettes fiscales. Elle regroupe en son sein les gouvernements, sociétés et groupes de la société civile des pays adhérents ainsi que des organisations internationales.
La RDC, qui a récemment été déclaré “Pays conforme” en matière de transparence par l’ITIE, a promis de publier son rapport de l’exercice 2012 avant le 31 décembre de cette année.
Un article de The Voice Of Congo