RDC, Mende à Kamitatu : « le président Kabila brisera le silence quand il voudra »

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RDC : Pour Mende et She Okitundu, l’opération Ville Morte de l’Opposition était un échec

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga a indiqué que le président Kabila était libre de s’exprimer quand il voudra. Une manière claire pour Mende de répondre à Olivier Kamitatu qui l’exigeait. A l’issue d’une réunion des sept membres du G7, un groupe des frondeurs de la majorité passés depuis quelques mois à l’opposition, avec l’ex-gouverneur du Katanga à Lubumbashi, Moise Katumbi, le président de l’Arc, Olivier Kamitatu a demandé clairement au président Kabila de rompre le silence et se prononcer clairement sur la fin de son mandat.

‘‘Il n’appartient pas au G7 ou à M. Kamitatu  de demander au président de la république de rompre le silence. Aucune loi ne lui oblige’’, a expliqué Lambert Mende devant la presse réunie à son cabinet de travail. Je ne sais pas pourquoi le président doit rompre le silence, ajoute-t-il. Les gens n’ont plus le droit de garder silence. ‘‘Quelle disposition de la constitution ordonne au président de la république de parler à la demande d’un groupe des personnes’’, s’étonne Mende.

Et d’assurer que le président décidera de s’exprimer quand il voudra. Même pour le dialogue, il l’a convoqué sans nous en parler. Nous avons appuyé cette initiative parce que sa volonté, martèle Mende. Le porte-parole du gouvernement conseille au G7 de respecter la démocratie et le droit de chaque citoyen. Pour Lambert Mende, le chef de l’état n’a aucune obligation constitutionnelle de parler de la fin de son mandat.  Les leaders du G7 doivent comprendre cela.

A cette même occasion, il a déploré les critiques outrées contre la justice. Le G7 a dénoncé l’instrumentalisation de la justice dans les dossiers des contentieux électoraux des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces. Tous les candidats de l’opposition ont été déboutés. Le ministre de la communication et médias a dénoncé la manière simpliste de cribler la justice congolaise. Ces acteurs politiques ne reconnaissent une décision de justice que quand elle est en leur faveur. Il faut perdre l’habitude de s’ériger en juge des juges, a rappelé Mende sur ton sévère. La même remarque vaut aussi pour nos partenaires, a affirmé le porte-parole du gouvernement. L’état de droit, c’est tout ça. Au G7 et aux autres, de comprendre cette réalité.

Un article de 7sur7

1 COMMENT

  1. L’état de droit où là journée de la femme se passe en méditation, to loba te, soki to lobi to memi ngambo epayi ya Mende’….

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