De nouvelles redditions de combattants FDLR se sont déroulées, ce dimanche matin 28 décembre, au Nord et Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des redditions qui ont donné lieu à des cérémonies sous les auspices de la mission de l’ONU.
A partir de 10h, heure locale, ce dimanche matin, des représentants de la Monusco, des autorités locales et des FLDR étaient réunis pour procéder à ce désarmement. Le bilan n’est pas définitif, mais d’ores et déjà on sait que 100 combattants se sont rendus au Nord-Kivu dans la localité de Buleusa et qu’une quarantaine d’armes et une centaine de munitions ont été déposées.
On attend maintenant les chiffres pour le Sud. Mais globalement, selon une source onusienne, le compte n’y est pas. Ce n’est que du « menu fretin » dit cette personne. Il n’y a pas de commandants ou de gradés, et le nombre d’armes et de personnes n’a rien de significatif. L’ultimatum du 2 janvier reste donc de mise, ajoute cette source. La communauté internationale et notamment la CIRGL, l’organisation régionale des Grands Lacs, a laissé aux quelque 1 400 FDLR jusqu’au 2 janvier pour désarmer sous peine d’y être contraints par des opérations armées.
Les rebelles hutus rwandais étaient, eux, injoignables ce matin. Mais le correspondant de RFI sur place rapporte qu’ils restent très vigilants. D’abord sur le vocabulaire. Ce matin, ce n’était pas une reddition, disent-ils mais bien un acte volontaire de dépôt des armes. Et surtout les FLDR insistent : ils demandent à la communauté internationale de privilégier le dialogue et de lever son ultimatum.
Un article de RFI