L’As V. Club a mis son prémier pas dans le quart de finale de la ligue des champions de la CAF ce dimanche 23 mars en démolissant l’équipe sud africaine Kaizer Chiefs par 3 buts à 0. Le stade Tata Raphaël était en ébullition tout au long des 90 minutes de cette rencontre dans le cadre du huitième de finale aller de la ligue des champions.
Les Amakhosi avaient pourtant pris le dessus au debut du match et s’était même vu accordés un coup franc aussi tôt qu’à la 5ème minute du debut de la rencontre. Mais c’était plutôt une occasion pour l’attaquant Simphiwe Tshabala d’exposer le problème de finissage qui va hanter cette formation tout au long de la rencontre.
Les Vita Clubiens se ressaisissent tout de suite et se montrent plus opportunistes en ouvrant le score à la 8ème minute grâce à un tire spectaculaire de Mubele après un dégagement raté du défenseur Mashamaite.
L’attaque des sud africains fléchit ses muscles et le trio Tshabalala, Musona, Nkatha prend d’assaut le camp adverse mais le manque de finissage prend plûtot l’allure d’une pandémie.
Les dauphins encaisse le jeux pour un temps mais surprennent à la 36ème minute par une contre attaque qui aboutit avec avec le ballon dans le filet adverse; une fois de plus un but de Firmin Mubele Ndembe après une reprise d’un ballon de Lisadiso.
Au retour des vestiaires, le zimbabwéen Musona se veut le défenseur de l’honneur de son club mais Il se vois plutôt dispensé une précieuse leçon de finissage par Mubele qui scelle le sort du match avec un coup de tête plein de splendeur; 3-0.
Le reste du match n’est plus que simple formalité, le coach Baxter redynamise son attaque en remplaçant Nkatha par Rusike á la 68ème minute, la pression sur la défense V Clubienne devient suffocante, les 4 minutes de récupération sont plein de suspens, mais rien n’est changé au score au moment du coup du sifflet final.
Les équipes sud africaines sont notoires pour l’usage de l’insécurité comme stuperfuge en cas de defaite dans un pays africain autre que le leur. Et cela, bien qu’ils n’ont jamais été l’objet d’agression physique que ce soit en RDC ou ailleurs.
Même l’équipe nationale a plusieurs fois justifié une défaite à l’étranger par le manque de concentration des joueurs dû à la présence des soldats “armés jusqu’aux dents”. Ironique, d’autant plus que la forte présence des forces de l’ordre devrait avoir des effets contraires et plutôt leur donner de l’assurance; ces soldats sont là pour leur protection.
Si ce ne sont pas les soldats qui les inquiètent, ce sont les supporters ou même les mauvaises conditions de voyage, du stade ou même de la route employée pour atteindre le stade.
Tel était le cas en 2013 quand un cadre l’avait de la SAFA, la fédération sud africaine, avait mis en cause le voyage fait par route après un match contre la République Centrafricaine mais joué au Cameroun pour raison de sécurité.
Tous ces argument semblent invalides dans le cas du match de dimanche car Kinshasa est à quatres heures de vol seulement de Johannesbourg, le stade Tata Raphaël vient d’être réfectionner et puis la sécurité su stade est assuré par des policiers comme c’est le cas chez eux en Afrique du Sud.
Le match retour entre Kaizer Chief et Vita se jouera le samedi 29 mars prochain au FNB stadium de Johannesburg.
Erick Bukula
Voice Of Congo
