
La dernière sortie médiatique de la Conférence Épiscopale National du Congo (CENCO) n’a pas laissé indifférent la Présidence de la République dont la direction de communication qui n’a pas tardé à réagir.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, les hommes du chef de l’État ont déclaré à propos de la CENCO : “On croirait à un désir de buzz ou à une politique tendancieuse. ils ont, comme qui dirait, rajouté une couche aux hallucinations d’un journaliste en mal de sensation, Gauthier Rybinski, d’une chaîne française tout aussi critique à l’endroit du régime actuel, étalant ainsi à la face du monde des accointances mal dissimulées”.
Ce communiqué va plus loin : “Des discours aux senteurs politiques, des accointances avec des officines obscures; tout ça est digne d’un activisme insurrectionnel et, cerise sur le gâteau, atteste des attitudes partisanes, contraire à leur statut social”.
Pour la présidence de la République, cet intérêt toujours soutenu des prélats catholiques, “traduit un engagement excessif qui les place paradoxalement loin de leur sacerdoce et des lieux de cultes”.
Et de poursuivre : “Avec un engagement politique extrême, on a de nouveau la CENCO retrouvée dans le processus de designation du successeur de Corneille Nanga à la tête de la Ceni. Là encore, elle s’est faite grillé par des structures religieuses concurrentes qui ne supportaient pas son diktat”.
Au sujet de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel la présidence a : “La question de l’organisation des élections est du domaine exclusif de la Ceni. L’immixtion de la CENCO dans ce qui ne relève pas de sa compétence est simplement ahurissant voire provocante pour des pères spirituels mués, pour le besoin de la cause, en politiques engagés au détriment de leurs brebis livrés à eux même”.
Rappelons que, les Cardinals, les Archevêques et les Évêques membres de la CENCO avaient déclaré avoir constaté la fin de la coalition FCC-CACH, la naissance de l’Union sacrée de la nation ainsi que les changements des animateurs dans les grandes institutions du pays. Cependant, ils avaient émis des doutes sur la moralité des actes qui ont conduit ces changements.
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