RDC : Plus de 100 Rwandais du FDLR se rendent à la Monusco.

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reddition

Les rebelles hutu du FDLR (Forces Démocratique pour la Libération du Rwanda) ont gardé leur parole. La date du vendredi 30 mai, fixée par le groupe armé pour commencer la reddition de ses membres, a belle et bien était respectée.

Ils étaient 105 hommes au total à se presentés à une école de Kateku, une cité situé á 220 km de Goma, pour remettre leurs armes aux forces de la Monusco. Aussi présents à la cérémonie de reddition, étaient des représentants du gouvernement congolais et de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Sur les 105 ex-rebelles, 95 seulement ont été transférés à Kanyabayonga, au sud de Kateku, où ils devraient retrouver leurs familles. Les 10 autres ont “disparu au moment qu’ils devaient monter dans les camions (de la Monusco)” selon le général Abdallah Wafi, numero deux de la Monusco.

Le général s’est dit satisfait de cette première phase de reddition tout en faisant montre d’un peu de scépticisme; À l’AFP, Wafi a déclaré que c’était un bon début mais “On peut toujours faire mieux”.

“Nous encourageons le processus et avons mobilisé toutes nos ressources mais seul les jours à venir nous diront si le processus est crédible et sérieux.” a ajouté le général.

Le gouvernement Congolais s’est voulu beaucoup plus optimiste. Son porte-parole, Mr Lambert Mende a estimé que c’est un signe encourageant. Et cela, bien que le chiffre de 105 est insignifiant par rapport aux 1400 hommes que compte, officiellement, le mouvement rebelle.

En regard à cela, le président des FDLR, Victor Byringiro, a promis que ce n’était que le début. Même son de cloche de la part du gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui a en outre précisé que le processus s’étendra sur 22 jours et que les ex-rebelles auront le choix de rentrer au Rwanda ou de rester en RDC en tant que réfugiés politiques.

C’est vers fin 2013, après la chute du M23, un autre groupe rebelle, que le FDLR avait fait part de sa volonté d’ enterrer la hache de guerre.

Il n’est pas encore certain quand aura lieu la deuxième vague des désarmements.

Erick Bukula

Voice Of Congo

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