par Erick Bukula
Aux dires du colonel auditeur, la complicité de ces éléments de la garde rapprochées du Colonel Mamadou sera amplement démontrée pendant le réquisitoire.
(Beni)- Il semble que la mort, au lendemain de l’ouverture du procès, d’un témoin clé dans l’affaire ne va pas perturber la bonne tenue de celle-ci. Le jeudi dernier, le ministère public a évoqué quelques indices de ce qu’il a présenté comme étant des preuves irréfutables de la complicité de 2 soldats dans la mort du Colonel Mamadou.
Les deux suspects, l’adjudant Safari Banza Mwabo et le capitaine Moussa Banza étaient des membres de la garde rapprochée du défunt Colonel et c’est sur leur propres dépositions que le ministère public a fondé la preuve de leur complicité.
Dans le cas de l’adjudant Safari, tireur d’arme d’appui fixée sur la jeep de commandement, le ministère public a présenté un bulletin du service de renseignement ANR dans lequel le suspect déclarait : “Même si nous tombons dans une embuscade, j’enlèverai la tenue et je vais fuir”. L’adjudant Safari aurait fait ces déclarations 2 jours seulement avant l’embuscade qui avait conduit à la mort de son chef.
Plus incriminant même, l’adjudant Safari aurait été surpris en train de fouiller le corps du colonel Mamadou juste après l’attaque. C’est qui a conduit le ministère public à la conviction que le concerné aurait été soudoyé.
Quant au capitaine Banza, le ministère public a pointé du doigt sa double nationalité et le fait qu’après l’incident, il était retourné à Beni sain et sauf et dans une autre jeep bien qu’étant l’un des plus proches du vaillant Colonel.
Pour rappel, le colonel Mamadou Ndala avait était assassiné en janvier dernier, dans le territoire de Beni. Après plus de 9 mois d’attente, le procès, c’est le mercredi 1 octobre dernier que le procès a débuté.
Un article de The Voice Of Congo