RDC : Tshisekedi demande l’aide de la Monusco pour la tenue d’un dialogue entre lui et Kabila

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KabilaEtTshisekedi

 

par Erick Bukula

C’est depuis Bruxelles où il poursuit sa convalescence, qu’Etienne Tshisekedi a fait la demande dans une lettre dont le destinataire est le chef de la Monusco, Martin Kobler. Des copies de cette correspondance ont aussi été envoyées aux ambassadeurs des pays Occidentaux ainsi qu’au Président de l’Union Africaine.

(Kinshasa)- Le président de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) a, dans une lettre datée du 15 décembre 2014, exhorté le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Martin Köbler, à tout mettre en œuvre pour convoquer d’urgence un Dialogue politique entre toutes les forces politiques et sociales congolaises. Un dialogue qui aura pour objectif de résoudre la crise qui, selon lui, frappe le pays depuis les élections controversées de novembre 2011.

C’est Bruno Tshibala, Secrétaire général Adjoint de l’UDPS, qui a été chargé par le leader Maximo de déposer la lettre au Secrétariat de Martin Köbler mais aussi à plusieurs missions diplomatiques accréditées à Kinshasa dont celles de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Belgique, de la République Fédérale d’Allemagne d’Angola et de la République Sud-Africaine.

Dans cette correspondance, Tshisekedi s’est référé à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba spécialement en son paragraphe 14 point b pour justifier la raison d’être de cet appel d’aide adressée à la communauté international et plus précisément la Monusco. Cet Accord-Cadre, d’après l’opposant congolais, confère à la MOnusco la mission de promouvoir « aux moyens de ses bons offices, un dialogue politique transparent et sans exclusive de toutes les parties prenantes congolaises».

L’UDPS avait déjà lancé un appel au dialogue en milieu du mois en cours par le canal de son secrétaire général Bruno Mavungu. Dans une conférence de presse livrée à Bruxelles le samedi 16 décembre dernier, Mr Mavungu avait suggéré une table ronde devant mettre face à face d’une part Etienne Tshisekedi et ses alliés et, d’autre part, Joseph Kabila et ses partisans, sous la modération de Martin Kobler.

Cette table ronde aurait comme l’un des points majeurs à traiter le contentieux électoral de 2011. Des élections qui, pour l’opposition radicale congolaise, ont été entachées de beaucoup d’irrégularités. Et pour abriter cette table ronde d’une durée de 10 jours, l’UDPS a proposé la ville d’Addis-Abeba en Ethiopie ou à défaut, la capitale Kinshasa.

Il est peu probable que le gouvernement de Kabila n’accepte la tenue de ce dialogue car le même lundi 16 décembre, dans son adresse au Parlement, le Président Kabila avait insisté qu’il n’y avait pas de crise politique en RDC.

Un article de The Voice Of Congo

3 COMMENTS

  1. Tata moko akomi ko lela na munoko ya mboka, akomi ko senga la Monusco e kotela ye mais, a bosani que jusqu’aujourdhui ba PVs a laka communauté internationale nanu a pesa tsé. Mpaka akomi kolela devant muana mukiè. Tangu na yebisaka bino Joseph Kabila aza muana bilaka selon prophetie ya papa Simon Kimbangu bo ndimaka nga tsé.

  2. Ce n’est meme pas Tshisekedi mais plutot ces vautours qui l’entourent.
    ils viennent de se rendre compte qu’ils sont perdant et Tshisekedi est totalement a la fin de sa carriere politique.

    Je ne vois pas un Kobler qui va initier un dialogue avec un convalescent et quand bien meme il se retablirait, il n’est pas en mesure de diriger le pays.
    De la peine perdue et aujourd’hui le petit carre de Ya Tshitshi se rend compte que la politique de la chaise vide ne paie pas.

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