L’ex-général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) Elie Kapend Kanyimbu a demandé au président Joseph Kabila de quitter le pouvoir à la fin de son deuxième mandat qui expire le 19 novembre prochain.
L’ancien général s’oppose au dialogue convoqué par le président de la République Joseph Kabila en vue de débattre les questions sur l’organisation des élections dont le coût est évalué à plus d’un milliard des dollars.
A la place du dialogue, il peut y a avoir la réouverture de la conférence nationale souveraine qui « est constitutionnelle », a indiqué, dans une interview accordée à Xinhua, l’ex-général dans son fief situé à plus de 40 kilomètres au sud de la ville de Kinshasa où il vit avec plus de 3.000 anciens militaires congolais démobilisés sur 7.000 ramenés de l’Angola par lui-même.
Le général Kapend est le cofondateur de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), une rébellion soutenue par le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola en 1996 qui avait renversé le pouvoir du président Joseph Mobutu en 1997.
Joseph Kabila a été désigné par les fondateurs de l’AFDL président de la République après l’assassinat de l’ancien président, son père Laurent-Désire Kabila, le 16 janvier 2001.
Actuellement, l’ancien général Elie Kapend Kanyimbu est président du Front de Libération national du Congo (FNLC), parti d’opposition.
Le président Kabila a convoqué un dialogue politique pour débattre sur l’organisation des élections apaisées et transparentes. L’Union africaine et la MONUSCO ont exprimé leur soutien au dialogue.
L’ONU et ses partenaires avaient récemment souligné l’importance cruciale que revêtent les prochains scrutins, dont le déroulement dans les conditions requises de paix, de transparence, de régularité et à bonne date contribuera grandement à la consolidation des progrès enregistrés par la RDC depuis plus d’une décennie.
Avec IciBrazza
