La république du Rwanda a commémoré, le 06 avril dernier le 20ème anniversaire du début du génocide le plus rapide du monde et de plus grande ampleur quant au nombre de morts par jour, qui avait secoué le pays et toute la région des grands lacs 2 décennies passée.
Pendant 3 mois, du 06 avril au 17 juillet 1994, ce génocide avait fait plus de 800 000 morts selon l’ONU, plus d’un millions selon les autorités rwandaises et le déplacement de plusieurs réfugiés, notamment vers la RDC voisine.
Si il est de commun accord que l’élément déclencheur était l’assassinat contre l’avion du président Juvenal Habyarimana qui avait coûté la vie à ce dernier; 20 ans plus tard les opinions des observateurs, enquêteurs et experts demeurent toujours opposées quant à qui imputer la responsabilité de cet assassinat.
Pour les actuelles autorités rwandaises, ce sont les membres de l’Akazu, les extrémistes hutus des Forces Armées Rwandaise (FAR) contrôlé par le cousin d’Habyarimana, Théoneste Bagosora, qui en étaient les commanditaires avec comme objectif de faciliter un coup d’état contre le régime d’Habyarimana et ainsi faire capoter les accords d’Arusha de 1993 qui prônait un dialogue avec les rebelles tutsis du Front Patriotique Rwandais (FPR).
Kigali a même présenté un rapport d’investigation affirmant que les tirs des missiles sol-air sur le Falcon 50, provenaient du camp militaire des FAR de Kanombe, situé aux environs de l’aéroport.
Une version contredite par les témoignages des anciens proches du président Kagame dont Théogène Rudansingwa qui a été le directeur de cabinet et ambassadeur aux Etats-Unis d’Amérique de Kagame, ainsi que secrétaire général du FPR mais actuellement en exil en Europe.
“Paul Kagamé est le responsable du crash de l’avion dans lequel sont mort l’ancien président Juvénal Habyarimana, l’ancien président du Burundi, ainsi que plusieurs citoyens français. Vous pouvez le demander à n’importe qui” avait déclaré Rudasingwa à une agence de presse Française.
Puis d’ajouter : “En 1994, Paul Kagamé m’a personnellement confié qu’il a été le responsable des ordres donnés, de la mise en place du plan et de l’exécution de ce plan. A cette époque, j’étais le secrétaire général des Forces patriotiques du Rwanda (le parti de Paul Kagamé) et je faisais aussi parti de l’armée rebelle, donc je travaillais dans l’entourage direct de Paul Kagamé”
Animé des suspicions dans ce sens, le juge d’un tribunal anti-terroriste françaisJean-Louis Bruguière avait ordonné en 2006 une enquête sur une possible responsabilité du FPR dans l’attentat d’Habyarimana. Selon les investigations, le FPR se serait infiltré dans les rangs des FAR et aurait lancé l’attaque à partir de la colline Massaka qui surplombe l’aéroport de Kanombe à l’est de la piste.
Le parquet de Paris avait par conséquent permis au juge Bruguière de délivrer un mandat d’arrêt international contre 9 proches de Kagame dont le chef d’états major, le général James Kabarebe.
Toutefois, les tutsis ont été exonérés par le même tribunal en 2012 sur base du rapport d’une autre enquête menée en 2010 par 5 experts français et mandatée par les successeurs de Bruguière qui sont les juges Marc Vidic et Nathalie Poux.
Bien qu’étant les principaux belligérants dans les affrontements qui ont accompagnés le génocide, les hutus des FAR et les tutsis du FPR ne sont pas les seuls suspects dans cet attentat. Une autre force, bien que lointaine aurait pu en être l’instigateur…La France!!!
L’Hexagone est mise en cause par le rapport d’une vaste enquête mené par le français Jacques Morel l’accusant d’avoir tenté de réduire au silence 2 des ses officiers militaires, Réné Maier et Alain Didot, tous retrouvés mort au lendemain de l’attentat.
Le frère de Didot avait plus tard témoigné que l’état français avait tenté d’éviter qu’il soit impliqué dans cette affaire. ” Il y a des personnes qui sont venus chez mes parents leur faire signer ce fameux papier disant qu’ils ne devaient pas tenter des poursuites contre l’Etat suite à cette affaire” avait-il déclaré.
Pour Morel, cela est une preuve irréfutable de la culpabilité de la France d’autant plus que Didot, en sa qualité de spécialiste des transmissions était équipé à son domicile de dispositifs lui permettant d’écouter les conversations radio. Ce qui l’aurait donc rendu gênant pour les autorités françaises.
“A mon sens, c’est probablement parce qu’il a été utilisé pour écouter les communications entre l’avion et la tour de contrôle. Leur assassinat reste un mystère pour moi, il est lié à l’attentat”.
Quant à Rene Maier, le certificat de décès de l’armée française, établi par un certain docteur Thomas et qui plaçait sa mort à 1 heure et demi après l’attentat, serait un faux document.
“Si j’avais établi cet acte, j’aurais été beaucoup plus précis et j’aurais établi un double”, aurait déclaré le Docteur pendant l’investigation de Morel.
Qui donc est le vrai instigateur, commanditaire au plus simplement auteur de cet attentat qui a, en un clin d’oeil dépourvu le Rwanda et le Burundi de leurs chefs d’états et principaux chef militaires et en même temps déclenché le génocide le plus rapide du monde? Deux décennies n’ont pas pu apporter une réponse à cette question d’importance primordiale.
Juvénal Habyarimana aurait été prévenu d’un possible attentat sur sa vie par son chef d’état major Déogratias Nsabimana quelques minutes avant qu’il embarque ce vol fatale du 06 avril 1994 à 20h25. C’est ce qu’à témoigné un ex membre de sa garde rapprochée converti agriculteur, Senkeri Salathiel.
Erick Bukula
Voice Of Congo
We all know that Kagame is a criminal, even tough, he killed millions of Congolese people so he can build his country. Kagame is a person to blame for the genocide, he bring genocide in Rwanda and Congo, now the Congolese people are ruin with Rwandan Tutsi…… What happened to Rwanda Economic when the Congolese army pulled the M23 out in Congo?