
Certaines scènes odieuses qui se déroulent sur le campus de certaines universités à Kinshasa, pourraient donner de l’eau à la décision mûrie, ces derniers jours, par le Premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan, sur la suppression des homes mixtes. En effet, ici, à Kinshasa, précisément à l’Université de Kinshasa (Unikin), les faits ont peut-être donné raison à cette personnalité. Tenez ! Trois étudiants de la dernière promotion du cycle de graduat ont été exclus de l’université pour viol sur une des leurs condisciples nouvellement inscrite en premier graduat, dans la faculté de l’économie. Selon des sources universitaires, l’auteur du forfait a été exclu de l’université tandis que ses deux présumés complices qui l’ont aidé à s’échapper ont été aussi renvoyés, pour association des malfaiteurs.
L’auteur du crime aurait, aux dernières nouvelles, pris la poudre d’escampette. L’évènement avait eu lieu, le samedi 2 novembre 2013, dans l’une des chambres du Home 10 de l’Université de Kinshasa.
La victime avait été attaquée alors qu’elle revenait de son auditoire vers midi. Sur son chemin de retour qui mène vers son home, l’infortunée s’était vue attaquée par cet étudiant qui lui avait ravi son sac et l’avait traîné jusqu’à la résidence universitaire où il l’avait violée. Cet acte, selon le Secrétaire général académique, a valu l’exclusion à cet auteur du forfait.
«Cet étudiant de troisième graduat de la faculté d’Economie a obligé la fille à lui céder son corps. La garde universitaire est descendue pour l’arrêter, mais ses deux amis l’ont fait fuir. Pour l’auteur principal, nous avons pris la décision de l’exclure définitivement de l’université de Kinshasa. Pour les deux autres, eux, ils sont pratiquement co-auteurs, c’est une association des malfaiteurs. Nous avons aussi pris la même décision contre eux», a déclaré le Professeur Kanyankogote, Sg de l’Unikin, cité dans la presse.
Par ailleurs, le Président de la Lizadel, une organisation non gouvernementale pour la défense des Droits des enfants et élèves a regretté cet acte ignoble. La Lizadel a indiqué également qu’elle a déjà porté cette affaire au Parquet de Matete. D’autres voix s’élèvent également, pour condamner cet acte qui, aux yeux de plusieurs observateurs, ne devait pas se produire dans un ci-haut sanctuaire du savoir qu’est le campus de l’Université de Kinshasa.
Rebecca Nakwa
wech ds actes a sanctionner