Securite: Venant Kipasa crève l’abcès en confirmant que la «MONUSCO continue à armer les FDLR» au sud de Lubero

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L’honorable Venant TSHIPASA, un élu du territoire de Lubero, dénonce la responsabilité des rebelles FDLR et des groupent maï-maï dans insécurité de ce territoire. Il alerte que des séances de formation en usage des armes blanches et à feu se déroulent dans des bastions de ces rebelles. Les formés sont souvent des jeunes dépourvus d’emploi.
Se référant aux propos de la notabilité de certains villages des territoires de Walikale et Lubero qu’il dit avoir consulté pendant ses vacances parlementaires, Venant TSHIPASA révèle que cela se passe dans des camps à Mashuta, Kalonge, Mwekwe et Kashugano à la limite des territoires de Lubero et Walikale.

« Le chargé de recrutement s’appelle Nzika Havugimana Mista de Nyatura. L’inscription des recrues est assurée par ces chefs miliciens : un certain Jean-Marie, Jackson, Nemea et Innocent Harindimana. Ce dernier a initié même une opération d’achat d’armes dite « Achat Fimbo », revèle Venant Kipasa. Il ajoute que les hutu qui s’abstiennent à adhérer à cette philosophie sont négativement sanctionnés par les FDLR. « D’ailleurs, j’ai une invitation d’un homme qui devrait être puni par ce groupe rebelle », indique le député.

Parmi leurs moyens de défense, il y a des machettes que ces combattants obtiennent de la MONUSCO, dénonce l’élu de Lubero.

« La MONUSCO continue à fournir des armes aux FDLR. Le major Yack Pathel, commandant MONUSCO, a plusieurs fois apporté des armes au Colonel Kizito à Buleusa et des machettes en échange avec du chanvre et des minerais. C’est pourquoi les FARDC ne sauront pas réussir la traque des FDLR avec la MONUSCO », dit-il.

S’appuyant à cette triste réalité, la population de MIRIKI a initié une pétition exigeant le départ de la MONUSCO.

« Plus de dix mille signatures sont déjà enregistrées. Je me demande d’ailleurs pourquoi la MONUSCO demeure là où la population ne veut pas d’elle et la désavoue », s’interroge le député Kipasa sans passer par quatre chemins.

<<Les Hutu à leur tour se réunissent pour planifier la déstabilisation de la région et préparer leur installation,>> – révèle Venant TSHIPASA avec un air fâché.

« Celui qui a distribué des armes il y a des années et des années n’a jamais été puni. Nous savons que des réunions se tiennent à Kinshasa sous les projets de la traque des nande et créer la province des rwandophones…

Je détiens des preuves tangibles à propos de tout cela et je suis prêt à en débattre avec qui voudra me contredire… », chute-t-il.

Rappelons que Venant TSHIPASA, président national de la COFEDEC, a fait ces déclarations deux semaines après qu’il a séjourné au sud du territoire de Lubero

Elie TSONGO

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