Tribune – La face B de Jeanine Mabunda : “Une femme sans cœur de femme qui gère l’Assemblée nationale en toute opacité” (Par Jeannot Tshibalonza)

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Imposée à la tête de l’Assemblée nationale sur instruction de l’autorité morale de Kingakati sans adversaire en face en violation de toute culture démocratique, la candidature de Henry Thomas Lukondo ayant été invalidée par des moyens obscurs pour laisser le boulevard libre à l’élue de Bumba, Jeanine Mabunda bientôt déjà presque 6 mois ne parvient pas a imposer sa marque au perchoir de la chambre basse du parlement.

Le tâtonnement perdure dans l’exercice de cette fonction prestigieuse de N° 2 de la République sur le plan protocolaire. Allusion faite ici à ses prédécesseurs dont en premier Vital Kamerhe plébiscité il y a peu de meilleur Président de l’Assemblée Nationale de la décennie après par les agents administratifs de cette institution talonné par Olivier Kamitatu et de Evariste Boshab.

Aubin Minaku que certains qualifient de piètre président serait même préféré à Mabunda par les députés réélus dans cette législature en terme de comparaison faute de l’orthodoxie dans l’Assemblée nationale actuellement sous la houlette de l’ancienne ministre du portefeuille.

Dans le lot des nouveaux députés, un s’est déjà plaint ouvertement devant caméra. Léon Nembalemba n’a pas sa langue dans la poche:

“Mabunda nous gère mal, alors très mal. nous ne comprenons pas combien doit toucher un député. Tantôt, c’est 3000$, tantôt 2500$ on comprend rien” s’interroge le meilleur élu de la funa dans la ville de Kinshasa.

Mabunda depuis bientôt 6 mois, elle n’a toujours pas constituer son cabinet à travers une décision officielle, alors que le trésor public envoie les frais de fonctionnement tous les mois pour un cabinet normalement constitué à l’ image de celui de son prédécesseur Minaku. Ce qui pousse a croire à la thèse du détournement qui ne dit pas son nom, sans oublier l’argent qui devrait revenir au cabinet du rapporteur adjoint; poste encore vacant.

Où part cet argent? Est-il reverser au Trésor ? Où sont les traces? S’interroge un autre député sous le sceau d’anonymat. Autres faits pas les moindres, Mabunda fait marcher chaque mois les assistants parlementaires. Ils ont toucher leurs mois de septembre en mi-octobre passé suite à un mouvement de protestation qui était déjà presque enclenché dans le palais.

N’eut été cela, ils continueraient à attendre jusqu’à ce jour. Mabunda a fermé la cellule de communication de l’Assemblée nationale sans raison depuis début octobre simplement parceque certains journalistes ne lui plaisent pas et d’autres sont mal vus aux yeux de ses collaborateurs. Certains de ses proches lâchent par moment en aparté que “Madame à un faible pour les femmes et non les hommes. Elle est très attachée aux femmes et ne supporte que quelqu’un mette la main sur une de ses collaboratrices”.

Ce qui est de sont droit. Malheureusement la procédure a été viciée sûrement sur base des conseils de son entourage ou de son propre gré. Le principe administratif voudrait qu’une décision abroge une autre comme cela est de coutume depuis du temps de Vital Kamerhe jusqu’à ce jour en passant Boshab et Minaku.

Tel un banditisme d’État, attestent certains observateurs jusqu’aujourd’hui les journalistes de la cellule de communication n’ont pas encore toucher leur dû du mois de septembre à cause de la mauvaise foi d’une sois disante “conseillère financière” puisque pas encore nommée du nom de Teza qui garde cette enveloppe de ses tiroirs. Comme qui dirait : y a pas des mauvaises troupes, mais des mauvais Chefs .

Tout ce tableau brossé de manière succincte démontre la face B de Jeanine Mabunda caractérisée par la mauvaise gestion de l’Assemblée nationale et la violation des règles de l’art ponctuée par une mauvaise foi qu’on ne sait définir chez une femme dotée naturellement de toutes ses facultés feminines.

Affaire à suivre.

Par Jeannot Tshibalonza

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