
A Kinshasa, 28 des 34 personnes arrêtées en rapport avec les heurts à la cloture du mois de Ramadan ont été condamnées à mort, dans le procès en flagrance tenu vendredi devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Le juge a retenu contre ces personnes notamment les infractions de destruction méchante et association des malfaiteurs.
Un prévenu a été condamné à 5 ans de prison pour « rébellion » et cinq autres ont été acquittés. Le tribunal s’est déclaré incompétent concernant le cas de mineurs.
Le bilan officiel des violences du 13 mai dernier font état d’un policier mort et 46 autres blessés, un véhicule de la police calciné, 11 autres touchés.
Des accrochages avaient eu lieu entre deux camps de la Communauté Islamique du Congo (Comico) aux abords du stade des martyrs, se tenait la célébration de la fête musulmane de l’Aïd El Fitr, marquant la fin du jeûne du mois de ramadan.
La police, intervenue pour calmer la situation, a été prise à partie. Une de ses jeep a été caillassée et incendiée, rapportent des temoins occaires.
La veille pourtant, les deux camps, l’une dirigée par Cheik Abdallah Mangala et l’autre par l’imam Cheikh Youssouf Djibondo, avaient pris par à une reunion de reconciliation autour du gouverneur Gentiny Ngobila.
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