Violences S*xuelles contre les RD.Congolais expulsées de Brazza: Ndenguet prochain candidat à la CPI ?

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Jean Francois Ndeguet
Jean Francois Ndeguet

Ce sont les femmes rd-congolaises regroupées dans la plateforme dénommée “Femmes congolaises pour la paix” qui l’affirment haut et fort dans leur mémorandum adressé à la Communauté internationale sur les expulsions barbares, sauvages des Rd-Congolais de Brazzaville surtout le viol systématique des Congolaises de tout âge. Cet acte est reconnu par le Droit international comme un crime international.

Le mémo est déjà déposé entre les mains de Martin Köbler, le chef de la Monusco. Il risque de passer inaperçu alors que les signataires y décrivent avec force-détails les exactions de tout genre subies par les Congolais. Il y a surtout des violences s*xuelles systématiques documentées par des preuves accablantes en images et son qui ont fait le tour du monde, dans le chef des sbires de Denis Sassou Nguesso chargés de ces expulsions.
En effet, on lit dans ce mémo des femmes congolaises aux points 4 ce qui suit : “Condamnons avec la dernière énergie les propos xénophobes et génocidaire de Monsieur Jean-François Ndenguet, général de la Police de la République du Congo-Brazzaville”. A la fin, les femmes rd-congolaises sollicitent la poursuite et la condamnation de cet homme pour ses propos xénophobes, ses appels à la haine et ses exactions sur les femmes et les jeunes filles.
C’est au fait ce personnage responsable de haut niveau dans l’armature sécuritaire, de surcroît chef de la Police du Congo-Brazzaville et proche de son mentor Denis Sassou Nguesso qui, tout au début des expulsions, a publiquement décrété la chasse à l’homme contre les “Zaïrois” qu’on s’est mis à traquer comme des Djihadistes.
C’est lui, Ndenguet qui a donné le go à cette opération dont il est l’un des planificateurs. Il doit en assumer la responsabilité. Lorsqu’un général, patron d’une « Police lance l’opération de traque contre un groupe d’étrangers contre lequel il lance des messages de haine et de xénophobie et qu’après il y a perpétration des crimes contre l’humanité comme des viols systématiques à l’égard du groupe de la population visé.

DENIS SASSOU A COUVERT LES CRIMES

La Procureur près la CPI devrait se saisir d’office de ces faits et enclencher des poursuites contre Ndenguet et ceux qui au-dessus de lui ont couvert ses crimes contre l’humanité à l’égard des expulsés rd-congolais. Il n’y a pas lieu de faire un dessin : le pouvoir congolais aurait donc couvert ses crimes. D’autant qu’il ne l’a jamais dénoncé, jamais sanctionné pour ses appels publics à la haine et à la traque des Congolais de Kinshasa. Preuve par neuf que les instructions venaient bel est bien de lui. Ndenguet n’a jamais été inquiété. Pas plus que ceux qui ont commis de graves dérapages dans l’exécution des expulsions en les muant en crimes contre l’humanité par les violences sexuelles à grande échelle. Trois mois durant.
Au fait, comment comprendre autrement lorsqu’on sait que depuis le début des expulsions, le président Sassou était saisi deux fois par une lettre personne du Raïs Kabila. La première, entre les mains du ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda et la deuxième aux bons soins de Léon Kengo Wa Dondo, le Président du Sénat.
A chaque fois, Denis Sassou a décrété la fin des expulsions. Pourtant elles ont repris, les viols se sont poursuivis de manière accrue. C’est que le donneur d’ordre, c’est bien Denis Sassou lui-même, les Ndenguet et autres ne devenant que de simples exécutants.
Sur l’ensemble des pires exactions, pour ne prendre que l’aspect “violences sexuelles”, celles-ci ont commencé dès le premier jour jusqu’à ce jour. Mais Denis Sassou n’a rien fait pour les stopper. Il n’a du reste rien voulu entendre. Il est inextricablement resté sourd à tous les appels.
Dans leur déclaration commune signée à Kinshasa lundi dernier pour condamner avec véhémence ces événements, Martin Köbler, le chef de la Monusco et Mme Zainab Hawa Bangura, Représente spéciale du secrétaire général de l’Onu chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit exigent un arrêt immédiat des expulsions des ressortissants de la Rdc et demandent aux autorités de la République du Congo-Brazzaville d’enquêter sur les allégations des violations des droits de l’homme.
Köbler dit avoir vu sur le net les images des violences sexuelles perpétrées par les forces congolaises à l’endroit des Rd-Congolaises et demande à Brazzaville d’enquêter. Brazzaville qui est impliquée dans ces crimes du sommet à la base.
Celle-ci peut-elle mener des enquêtes sérieuses sur les faits leur reprochés ? Non. Car nulle part au monde, on ne peut charger l’assassin d’enquêter sur son assassinat. C’est pourtant cela que tout le monde demande aux autorités de Brazzaville. Vaudeville. Ce qu’il faut avec ces graves exactions de Brazzaville, ce sont les enquêtes de la CPI surtout qu’il ya eu une planification au sommet de l’Etat comme montré ci-haut. Les faits sont connus. Sur le plan diplomatique, le pouvoir de Brazzaville a démontré qu’il n’a que faire des Conventions internationales ratifiées par son pays, le Congo-Brazzaville. Köbler et Zainaba le lui rappellent au non de l’Onu dans leur déclaration : ” Les expulsions massives sont contraires aux principes de la Charte Africaine relatifs aux droits de l’Homme et des peuples, ainsi qu’au droit international au sens le plus large”.

KANDOLO M.

Source : Forum des AS

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