Le politologue congolais revient sur les violentes manifestations qui ont eu lieu en RDC la semaine passée.
Bien que le Sénat ait modifié le projet de loi, on ne peut pas encore parler d’un recul du pouvoir. Une fois un texte de loi amendé par le Sénat, ce texte est à nouveau examiné par une commission paritaire mixte, composée de députés et de sénateurs. Si cette commission n’aboutit pas à un consensus, c’est le texte adopté à l’Assemblée nationale qui prévaut.
Ensuite, cette loi doit être promulguée par le président de la République, Joseph Kabila. Le président a donc une marge de manœuvre en dernier recours.
Mais il y a également un aspect politique. L’organisation des élections dépend de toute une série de facteurs qui ne sont pas liés au texte de loi. S’il n’y a pas la volonté politique d’organiser ces élections, on fera du sur-place.
La détermination des manifestants a montré un signal fort au gouvernement. Je pense que la rue a amené le gouvernement à lâcher du lest en autorisant le Sénat à amender le texte.
Il faut se rendre compte que la crédibilité des hommes politiques, de majorité ou d’opposition, est assez faible vis-à-vis de la population congolaise. Les manifestations sont liées à un malaise social, c’est cela qui les a poussé à descendre dans la rue. Il y a un problème entre la classe politique et la population que cette classe est censée représenter.
« Malaise social »
Le facteur social a été plus déterminant que la réelle opposition à la loi électorale. La population attend des résultats, elle attend l’amélioration de ses conditions de vie. Le gouvernement ne se préoccupe pas des besoins de la population.
La question des pillages est liée à ce malaise social. Il y a des pillages de magasins chinois car la Chine est perçu comme un pays qui vient piller les richesses du Congo. La population a voulu identifier les coupables de ce malaise social, et le chinois a été identifié comme un des coupables.
C’est un avertissement à tout le pouvoir mais aussi à toute la classe politique, majorité ou opposition.
Les élections de 2016
Il est peu probable que les élections aient lieu en 2016, notamment pour des questions budgétaires. Le fichier électoral n’est pas du tout actualisé et ce processus d’actualisation prend du temps et de l’argent. Il manque 300 millions de dollars pour organiser les élections en 2016 de manière correcte et crédible.
Dans l’état actuel des choses, Kabila ne peut pas être candidat à sa propre succession. Il faudrait changer la constitution pour qu’il puisse se représenter.
L’opposition soupçonne le gouvernement de faire en sorte de ne pas pouvoir organiser les élections à temps. Cela lui permettrait alors de gagner du temps et de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Source : BBC
TROP TARD, TROP TARD, ELECTION OU PAS J.KABILA DOIT ETRE ASSASSINE A KINSHASA PAR LES COMBATTANTS KATANGAIS AVANT LE 30 JUIN 2015.
Ah ngai eh eh RDC boleli si ngai vraiment malgre ebeleya batu bakufi bolembi na bino pe bovandi na ndaku vraiment eza mawa po na peuple congolais lelo tozalaki trops Sur boko bima na nzela pona kobengana KANANCHIEN,kanambua,kanatshibelabela.